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Les Illusions perdues 1836-1843 Honoré de Balzac (1799-1850)

Publié le 30/06/2015

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La Comédie humaine

«Saluez-moi, je suis tout bonnement en train de devenir un génie«: c'était en 1833 et Balzac décidait de réunir tous ses ouvrages en une seule oeuvre, d'écrire toute l'histoire d'une société en con­servant plus ou moins les mêmes personnages. Comme Dante et sa Divine Comédie, Balzac va non seulement peindre la capitale, mais aussi toutes les couches de la société du pays, épinglant les vices et les passions de son temps, dressant une entreprise tita­nesque comptant plus de 90 romans (en quelque vingt années de production littéraire, il écrira aussi des contes, des feuilletons, des pièces de théâtre).

Sous sa plume naissent ainsi les portraits de la noblesse ruinée, ceux des petits-bourgeois de province en passant par la grande bourgeoisie avide d'un nouveau pouvoir.

Cette Comédie humaine comporte

1 — les Etudes de moeurs, réparties en Scènes de la vie privée (avec notamment Le Père Goriot), Scènes de la vie de province (dont Eugénie Grandet et Les Illusions perdues), Scènes de la vie parisienne (dont l'Histoire des Treize, Splendeurs et Misères des courtisanes), Scènes de la vie de campagne.

2 — les Etudes philosophiques (dont Louis Lambert).

 

3 — les Etudes analytiques.

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« Les Illusions perdues 1 61 Séchard vendra son brevet et pourra se retirer à la campagne.

Lucien, lui, au moment où il essaye de se suicider, fait la rencon­ tre d'un curieux prêtre espagnol, Carlos Herrera, qui prétend être en mission pour son gouvernement.

L'ecclésiastique (qui n'est autre que le forçat Vautrin) lui promet la gloire et la fortune en échange d'une complète soumission.

(Leurs aventures à Paris feront 1 'objet d'un autre roman: Splendeurs et misères des cour­ tisanes.) Un chef-d'oeuvre La Comédie humaine. »

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