LES ESSAIS DE MONTAIGNE
Publié le 04/03/2012
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L'humanisme place l'Homme autour de toutes ses préoccupations. Ce mouvement du XVIème siècle regroupe des penseurs qui vont réfléchir sur l'Homme et les différents aspects de la société. L'essai est une forme d'écriture qui permet à un écrivain d'essayer sa pensée et de proposer ses différentes idées. C'est aussi une forme très libre étant donné que Montaigne a publié à plusieurs reprises ses Essais.
Montaigne est un penseur et un homme de lettre du 16ème siècle. Pendant toute sa vie, il se consacra à la rédaction d'un livre qu'il enrichit sans cesse, les Essais (1588-1595), œuvre très originale pour son époque. Les Essais contiennent trois livres ce qui fait en tout 107 chapitres dans lesquels Montaigne examine tous les sujets qui se présentent à son expérience et à sa réflexion. L'ordre de ces derniers ressemble à un simple vagabondage. Ces sujets sont d'autre part très divers et touchent à plusieurs domaines : « vie quotidienne, nature, science, morale...«
«
L’Utopie
2
3.
Les méthodes pédagogiques
Revoir les principes pédagogiques (retour à l’antiquité) propose, suggère, mais n’impose pas,
l’élève a le choix =) référence à la métaphore de la ligne 15.
Le maître sollicite l’élève, il s’oppose aux méthodes médiévales
Adaptation du maître à l’élève (champ lexical du rabaissement)
Savoir condescendre
le maître doit aussi évaluer son niveau, juger le potentiel (métaphore du dressage équestre )
L’élève doit aussi assimiler ses connaissances, il doit les reformuler
II-L’IDEAL HUMAIN
Le but de l’éducation : Le fait de rechercher le savoir par intérêt est quelque chose qui
dépend d’autrui
Intelligence et savoir :
3 parallélismes : esprit critique.
Il faut donner la priorité à la forme de l’esprit plutôt qu’au
contenu.
Il insiste sur la nécessité d’une certaine implication, l’élève doit être autonome ; il utilise sa
propre intelligence en s’incluant en tant que guide, précepteur
III-L’EFFICACITE DE L’ARGUMENTATION
Enonciation personnelle : l’auteur s’implique à ce qui est subi, l’enseignement scolastique
(« je »), pensée originale.
Volonté didactique : formule générale à valeur universelle.
Une illustration originale par des exemples caractéristiques de l’époque (ex : l’image du
savoir est comparée au gavage des oies)
Montaigne présente tout d’abord les « nouvelles manières » de pédagogie.
L’élève doit
réfléchir, développer des facultés de raisonnement et enfin enseigner le savoir.
Montaigne n’écrit pas pour l’argent comme le montre la citation « non pour les gains »
Ensuite Montaigne utilise l’image du gavage d’oies pour critiquer l’apprentissage par c œur.
Nouvelle présentation des nouvelles méthodes: Métaphore, l’enfant est comparé à un cheval,
qui renvoie à l’évaluation et à l’apprentissage autonome.
Il y a bien un échange pédagogique
élève--professeur.
Également le balancement quelques fois montre l’écriture des essais et fait
référence à l’expérimentation.
Puis apparition de Montaigne « Je ».
« Je marche plus sur et plus ferme en montant qu’en
descendant », l’auteur montre ici qu’il est plus dur de se mettre au niveau de l’élève qu’en on
enseigne « magistralement ».
Puis critique de l’enseignement de masse, phrases emphatiques et utilisation du procédé de
dislocation, « Ceux qui » condamnation visée polémique.
Ajout d’expériences personnels (écriture des essais et utilisation des strates).
Métaphore de
l’évaluation « Qu’il lui fasse mettre en 100 visages ».
Puis nouvelle image, avec une nouvelle
critique de l’apprentissage par c œur « Regorger la nourriture comme on l’a avalée est une.
»
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