Les Chiots Mario de Vargas Llosa

« En 1952, il retourne à Piura finir ses études secondaires.

En 1954, il étudie le droit et les lettres à l'Université.

Il fré­ quente des étudiants marxistes, lit beaucoup Sartre.

1958 : il obtient le premier prix de la Revue française.

Le prix est un séjour d'un mois à Paris.

Puis il bénéficie d'une bourse d'études pour la Sorbonne.

1959 : il remporte le prix Léopold Alas pour Les Caïds.

Il séjourne à nouveau à Paris.

Il découvre toute l'œuvre de Flaubert, dont un essai publié en 197 5 dira l'importance pour lui (L 'Orgie perpétuelle), en même temps qu'il révé­ lera sa relation passionnelle à la littérature.

Il s'y présente comme un «lecteur cannibale de romans».

Il se livre à une série de variations sur une phrase de Flaubert qui le définit : «Le seul moyen de supporter l'existence, c'est des 'étourdir dans la littérature comme dans une orgie perpétuelle.

» C'est ce qu'il ne cessera de faire, partageant sa vie entre Paris, Barcelone, Lima, New York, La Havane, Londres, Cambridge, et toujours dévorant les livres, écrivant lui­ même, de plus en plus célèbre.

La notoriété littéraire est venue en 1963, avec la parution de son premier roman, La Ville et les Chiens.

Presque toute son œuvre romanesque et théâtrale a été traduite en français et se trouve disponible chez Gallimard, dans la collection Folio.

1969: La Maison verte.

1973 : Conversation à la «Cathédrale».

1974: Les Chiots.

Les Caïds.

1975 : Panta­ leon et les visiteuses.

1978 : L 'Orgie perpétuelle.

1969: La Tante Julia et les scribouillards.

1983 : La Guerre de la Fin du Monde.

1986 : Histoire de Mayta.

1978 : Qui a tué Palo­ mini Molero ? 1988 : Kathie et l'hippopotame.

1989 : L'Homme qui parle.

Contre vents et marées.

1990 : Éloge de la marâtre.

1991 : La Vérité par le mensonge.

(Les dates indiquées sont celles des traductions.) Il lâcha sa plume pour la politique pendant trois ans avant son échec aux élections présidentielles du Pérou en 1990.

Il s'en est expliqué, écrivant même à ce propos un texte autobiographique : «Écrire, c'est investir toute sa person­ nalité, pas seulement ses idées ou sa conscience, mais aussi ses sentiments, ses instincts ...

La politique, elle, doit être. »