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Les Amours de Ronsard (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)

Publié le 29/11/2018

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ronsard

Amours

 

Les Amours figurent en tête de toutes les éditions collectives de Ronsard, sans qu'on puisse donner un sens assuré à cette première place. A partir de 1560, ils forment deux livres, le premier consacré à Cassandre (Amours de 1552, essentiellement), le second consacré à Marie (Continuation des Amours de 1555 et Nouvelle Continuation des Amours de 1556). Il faut attendre 1578 (et la cinquième édition collective), pour que le livre II se complète avec l’ensemble des poèmes « Sur la mort de Marie » et que s’ajoutent à l’ensemble les « Sonnets pour Hélène ».

Cassandre, Marie, Hélène : les figures de ces trois femmes résument souvent pour le lecteur les trois amours (successives?) du poète. La réalité est plus complexe. D’abord parce que les noms de certaines inspiratrices n'apparaissent pas dans les Amours, mais, par exemple, dans les Élégies (c’est le cas de la mystérieuse Genèvre); mais aussi parce que certains noms (« Sinope », « Astrée ») déguisent l’identité de la femme aimée. Avec plus ou moins de bonheur, la critique biographique a essayé de percer ces secrets, et ce qu’elle nous apprend peut surprendre un lecteur entiché

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« Henri III.

En d'autres poèmes, Ronsard, « secrétaire galant » (Fernand Desonay), prête sa plume au prince de Condé.

D'où cette conclusion possible: l'amour chez Ronsard, même quand il renvoie à une expérience que d'ailleurs on connaît mal, est d'abord un thème littéraire.

Et cela dès 1552, dès le moment où Ronsard décide de chanter Cassandre.

Un canzoniere, c'est-à-dire un recueil à l'italienne de sonnets et de chansons, s'inscrit dans un projet littéraire.

Les poèmes qui doivent le plus à la passion « réelle » du poète chantent Cassandre « à la manière de>· Pétrarque et de beaucoup d'autres.

Les recueils de 1555-1556 célèbrent une femme plus simple - Marie l'Angevine -, peut-être parce qu'il faut ainsi justifier un changement de style : à la jeune paysanne les poèmes du. »

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