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Léon Trotski: La Révolution permanente (résumé & analyse)

Publié le 07/10/2018

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trotski

Trotski s'est opposé aussi bien aux mencheviks qu'aux bolcheviks. Ce qui lui vaudra d'être plusieurs fois déporté. Il sera assassiné en 1940 par Ramon Mer-cader, sur l'ordre de Staline. Ses idées pourtant ont eu une indéniable consistance historique.

 

En effet, toutes les révolutions victorieuses depuis celle d'octobre 1917 ont été en accord avec les thèses trotskistes, qu'il s'agisse de la révolution yougoslave, de celle de Mao Tkö-Dong, de celle de Castro... Quant à la révolution soviétique, on sait à quoi elle a abouti...

La dictature stalinienne, dictature d'un homme et nullement dictature prolétarienne, n'a pas supprimé l'État. Bien au contraire. Elle en a renforcé la puissance de telle sorte que l'U.R.S.S. est devenue le plus grand État totalitaire au monde. On s'accorde â dire que le cours de l'histoire aurait été changé si Trotski avait obtenu le pouvoir à la place de Staline.

Menchevisme

 

Courant révolutionnaire qui s'oppose, à partir de 1903, aux bolcheviks.

 

Bolchevisme

 

Du russe bolchinstvo, qui signifie «majorité». Représente le courant révolutionnaire dont Lénine fut le théoricien et le maître d'œuvre.

trotski

« La.

révolution ne peut pas se faire en plusieurs étapes Ut-J~• Pour Trotski, la bourgeoisie ne peut en aucun cas servir la cause prolétarienne.

La révolution socialiste est une révolution permanente et mondiale.

Elle ne peut pas s'arrêter au stade démocratique.

Trotski s'oppose à Plekhanov S elon Trotski, qui, en cela, s'oppose radicalement aux men­ cheviks et à leur prin­ cipal représentant, Ple­ khanov, la bourgeoi­ sie est incapable d'as­ surer la tâche des révo- 1 u tions bourgeoises •Le parti du prol6tariat, quand Il aura conquis le pouvoir, ne pourra se bor­ ner à un progisnme d6mo­ cndlque.

li sera forc6 d'en­ trer dans la vole des me­ sures sociallstes.• L6on Trotski, La Révolution pennanente démocratiques.

Il n'y a donc pas à s'allier avec elle.

Le prolétariat doit organiser les forces pay­ sannes et prendre immé­ diatement le pouvoir.

La révolution socialiste n'est pas une fin mais un commencement S eule la dictature du prolétariat , qui doit éliminer totalement la bourgeoisie, peut assu­ rer une victoire révolu­ tionnaire démocratique.

Mais il est hors de ques­ tion de s'arrêter au stade démocratique.

Il faut immédiatement pas­ ser à la phase socia­ liste.

C'est cela «la révo­ lution permanente».

Trotski refuse les thèses de Staline 1 1 n'y a pas à distin­ guer, comme le fait Staline, les pays mûrs pour une révolution démocratique bourgeoise et les pays mûrs pour une révolution socialiste.

La révolution perma­ nente dépasse les limites nationales.

Elle doit se faire à un niveau mon­ dial.

Pour éviter les pres­ sions du capitalisme international, c'est à l'échelle de la planète que doit se construire, contre la bourgeoisie capitaliste, la société nouvelle.

La bourgeoisie ne peut pas accomplir la tâche historique de la révolu­ tion.

Le prolétariat, à la tête de la paysannerie, doit l'abolir et passer immédiatement de la phase démocratique à la phase socialiste.. »

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