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LÉGENDE DE KLINGSOHR (La)

Publié le 30/08/2015

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LÉGENDE DE KLINGSOHR (La)

 

 

 

 

 

Conte romantique et symbolique par lequel se termine la première partie d'Henri d’Ofterdingen, roman de l’écrivain allemand Novalis (pseudonyme de Friedrich von Hardenberg, 1772-1801). Ce n’est qu’à travers ce conte allégorique que nous pouvons pleinement comprendre la conception que Novalis se faisait de la poésie. Henri d'Ofterdingen constituait, dans son esprit, la contre-partie de Wilheim Meister de Gœthe (les Années d’apprentissage et les Années de pèlerinage de Wilheim Meister). En effet, dans Wilheim Meister. la poésie doit à la fin faire place à la réalité ; au contraire, pour Novalis, c’est la réalité qui doit céder le pas à. la poésie et qui est envahie et absorbée par elle. La légende qui nous occupe Ici est racontée par le sage poète Klingsohr, le père do la fiancée d'Henri d’Ofterdingen. Le vieux roi Arctur. symbole de la nature, vit. prisonnier d’un enchantement, dans un palais glacé, avec sa fille Freya la liberté. Il devra être délivré, et ses sauveurs seront Êros el Fable (Fabel). Eros et Fable sont enfants du même père, le Sens (der Sinn). mais non de la même mère. Eros est né d’une mère douce et passionnée, le Coeur (Herz), tandis que Fable est fille de Ginnistan, laquelle nourrit les deux enfants (Ginnistan, splendide et exubérante, symbolise l’imagination). Dans leur maison. Il y a encore deux autres créatures surhumaines, l’une bienfaisante et infiniment bonne, Sophie, la sagesse ; l’autre, le Scribe (der Schreiber), ennuyeux et pédant, symbole du rationalisme.

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