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LECTURE ANALYTIQUE LE JEU DE L’AMOUR ET DU HASARD, MARIVAUX ACTE I, SCENE 7

Publié le 07/10/2018

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2/ La progression dramatique de la colère dans la scène (= sur le plan théâtrale)

 

a) les manifestations de la colère

 

En effet comme on a pu le voir au cours de la première partie la colère est l’un des sentiments qui ressort le plus dans la scène, Marivaux n’a pas eu à utiliser de didascalies pour montrer au lecteur que son personnage est en colère, elle ne sont pas nécessaires beaucoup d’indices nous sont donnés par l’auteur notamment notons premièrement que dans la plupart des citations de Silvia on retrouve souvent la modalité exclamative ou interrogative « Hum, la sotte ! Son valet à bien affaire ici ! » Mais aussi beaucoup d’impératif, Silvia veut montrer que malgré le

 

travestissement elle reste et restera la maitresse des lieux « finissez. retirez-vous. laissezmoi ! ». Elle utilise également un lexique dépréciatifs pour designer le faux Dorante censés devenir son futur époux « cet animal la. cet homme la. peu de convenance. répugnance. mes dégouts. je le hais ».

 

b) Lisette : le catalyseur de la colère :

 

Aussi bien le lecteur que Silvia ne s’attendait pas a une telle réaction de la part de Lisette, cependant celle-ci ne craint rien de sa maitresse puisqu’elle fait partie du jeu depuis que dans la première scène de l’acte II, Mr Orgon a fait appel à elle pour critiquer le faux Bourguignon afin que celui-ci profite d’avantage du jeu et s’aperçoive des sentiments de sa fille. La stratégie de Lisette pour pousser sa maitresse a bout de nerfs est alors de feindre de prendre le parti d’Arlequin pour provoquer des réactions violentes « son valet fait-il l’important. c’est que je me méfis de lui il est raisonneur » ligne 238. En effet le fait de parler « en bien » du faux Dorante que Silvia hait et de dévaloriser le vrai « raisonneur,. » Qu’elle aime est le meilleur moyen pour Lisette de susciter la colère de sa maitresse.

 

c) Un rythme de plus en plus rapide :

 

En effet le rythme est assez rapide dans ce chapitre, il maintient l’attention du lecteur et lui permet d’être plus attentif notamment a propos des sentiments que Silvia éprouve. Les nombreuses questions sont une des causes principales de la rapidité du rythme, les deux

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« encore en dévoilant sa propre pensé concernant Dorante ligne 267 « j’ai bonne opinion de lui ». Transition : La colère de Silvia est justifié elle ne s’attendait pas a une réaction de ce genre de la part de sa servante et elle ne supporte pas que Lisette s’attaque à Dorante… Plus la scène avance et plus la colère de Silvia ce fait ressentir. 2/ La progression dramatique de la colère dans la scène (= sur le plan théâtrale) a) les manifestations de la colère En effet comme on a pu le voir au cours de la première partie la colère est l’un des sentiments qui ressort le plus dans la scène, Marivaux n’a pas eu à utiliser de didascalies pour montrer au lecteur que son personnage est en colère, elle ne sont pas nécessaires beaucoup d’indices nous sont donnés par l’auteur notamment notons premièrement que dans la plupart des citations de Silvia on retrouve souvent la modalité exclamative ou interrogative « Hum, la sotte ! Son valet à bien affaire ici ! » Mais aussi beaucoup d’impératif, Silvia veut montrer que malgré le travestissement elle reste et restera la maitresse des lieux « finissez… retirez-vous… laissezmoi ! ».

Elle utilise également un lexique dépréciatifs pour designer le faux Dorante censés devenir son futur époux « cet animal la… cet homme la… peu de convenance… répugnance… mes dégouts… je le hais ». b) Lisette : le catalyseur de la colère : Aussi bien le lecteur que Silvia ne s’attendait pas a une telle réaction de la part de Lisette, cependant celle-ci ne craint rien de sa maitresse puisqu’elle fait partie du jeu depuis que dans la première scène de l’acte II, Mr Orgon a fait appel à elle pour critiquer le faux Bourguignon afin que celui-ci profite d’avantage du jeu et s’aperçoive des sentiments de sa fille.

La stratégie de Lisette pour pousser sa maitresse a bout de nerfs est alors de feindre de prendre le parti d’Arlequin pour provoquer des réactions violentes « son valet fait -il l’important… c’est que je me méfis de lui il est raisonneur » ligne 238.

En effet le fait de parler « en bien » du faux Dorante que Silvia hait et de dévaloriser le vrai « raisonneur,… » Qu’elle aime est le meilleur moyen pour Lisette de susciter la colère de sa maitresse. c) Un rythme de plus en plus rapide : En effet le rythme est assez rapide dans ce chapitre, il maintient l’attention du lecteur et lui permet d’être plus attentif notamment a propos des sentiments que Silvia éprouve.

Les nombreuses questions sont une des causes principales de la rapidité du rythme, les deux femmes se répondent quasi-instantanément, il s’agit d’une véritable dispute, de plus il n’y a pas de longue tirade dans la scène bien que quelques citations de Silvia soit plus longue que les autres, elles sont elles mêmes découpés en plusieurs parties grâce à la ponctuation « point d’interrogation, d’exclamation, virgule, point,… ».

Notons également que Lisette parle de moins en moins plus la scène avance et que Silvia au contraire parle de plus en plus avec ces groupes rythmiques saccadés dont nous avons fait allusion.

La place du rythme se révèle être aussi très importante dans le texte et elle permet de relever l’enjeu de la scène. CONCLUSION : On peut comparer cette scène et ce dialogue a celui de la première scène de la pièce, le lecteur peut ainsi mesurer la dégradation des relations entre la maitresse et la suivante.

Silvia dominait l’échange dans la première scène, elle est dans cette scène soumise à des blessures d’amour -propre que lui impose sa servante.. »

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