Lecture analytique

« bredouille.

Charbovari : le nom Bovary a en soit quelque chose de ridicule (du latin bovem : bœuf).

Le nom apparait comme un mot.

Une sorte d’onomatopée (charivari = désordre, tumulte) auquel fait écho le vacarme, les cris des élèves « on hurlait, on aboyait, on répétait » gradation : élèves ne peuvent se calmer « comme un pétard mal éteint », donc prêts à recommencer à se moquer de « Charbovari » L’analyse du texte : Effet déceptif sur le lecteur puisqu’on parle d’un jeune garçon, et il est certain que nous ne sommes pas encore en présence du personnage principal.

Une fois le nom « bovary » prononcé, le lecteur commence à énoncer des hypothèses sur Mme Bovary.

Est-elle sa mère, sa future femme, pourquoi n’apparait-elle pas dans ce début.

Toutes ses questions contribuent à l’originalité de cet incipit. Une cruauté omniprésente : les élèves qui se montrent s’en pitié, le professeur se montre également très cruel, encourageant les moqueries, il s’adresse à lui d’une façon autoritaire et en criant. L’originalité de ce texte est qu’un incipit est le début d’un roman qui décrit les personnages principaux et le lieu, et là il ne décrit qu’un personnage et ce n’est pas le personnage principal L’essai de synthèse de l’analyse : Cet incipit bien que déconcertant remplit une des fonctions principales des débuts de roman : la présentation d’un personnage.

On y trouve des personnages médiocres, voire ridicules, une description de la vie provinciale, une ironie de la part du narrateur.. »