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LE PRINCE CHARMANT de Sarah Cohen

Publié le 12/09/2014

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3195955-318770LE PRINCE CHARMANT Sarah COHEN-SCALI 0LE PRINCE CHARMANT Sarah COHEN-SCALI -242570-471170HISTOIRE DES ARTS 2013 Collège Marcel Pagnol - Pertuis CHAUSSONNET Julien LOSTETTER Jérémy 00HISTOIRE DES ARTS 2013 Collège Marcel Pagnol - Pertuis CHAUSSONNET Julien LOSTETTER Jérémy HISTOIRE DES ARTS Thématique : ARTS, ETATS, POUVOIR Domaine artistique : Arts du langage Problématique : Comment l'auteure s'y prend-elle pour décrire la souffrance et justifier la vengeance ? I - IDENTIFICATION DE L'OEUVRE (JL) Nouvelle à chute extraite du recueil « Mauvais sangs » publié en octobre 2000 et composé de six nouvelles policières. L'ambiance est sombre et les thèmes développés ne le sont pas moins : il est question de vengeance, de jalousie, de mort... Le vocabulaire est parfois très cru mais il s'adapte parfaitement aux situations racontées. Mauvais sangs" : pourquoi ce titre ? SK dit que : « C'est un clin d'oeil à un poème de Rimbaud et à un film de Léos Carax, qui s'appellent tous les deux "Mauvais sang". Et puis elle trouvait que cela correspondait bien à l'ensemble des personnages. D'habitude, pour le titre d'un recueil, on donne le titre d'une des nouvelles. Mais là, elle n'en avait pas envie. II - DESCRIPTION : (JL) A Aube-sur-Loing, une SDF perturbe la vie paisible des riverains. Elle s'installe ainsi que son caddie aux effluves nauséabondes devant les petits commerces du village, passant ses journées à boire et à insulter les passants, jusqu'au jour où le baron Ernest de Chauda, l'ange-gardien d'Aube-sur-Loing, décide d'intervenir. On sent bien, tout au long de cette nouvelle, qu'un événement grave va se produire, mais on est loin d'imaginer ce qui l'a motivé. Une nouvelle vraiment très intéressante. Dans cette nouvelle, le narrateur est l'auteur. Il se situe à l'extérieur de l'histoire, mais il sait tout des personnages dont il parle, leurs pensées et leurs actes. Il adopte ainsi un point de vue omniscient. III - ANALYSE Etude des personnages Aude (JC) C'est un personnage grossier (« bande de tarés ! Z'êtes encore en train de ronfler ! Y a personne dans c'bled à la con ? »). Elle est SDF, sale et traine avec elle un vieux caddie rouillé qui lui sert de valise. Elle boite, elle est myope, elle est alcoolique et on ne distingue pas si c'est un homme ou une femme, tellement elle est sale. Elle est comparée à E.T par les habitants d'Aube-sur-Loing. Le narrateur nous apprend qu'elle n'est pas toute jeune (« si bien qu'on ne distinguait plus que quelques centimètres carrés de rides »). Elle a les yeux noirs et les orteils rongés par la corne. Son comportement change après sa rencontre avec le baron, Ernest de Chauda. Ce dernier lui donne un billet de 50 F et elle est émerveillée. Peu à peu, elle devient de moins en moins grossière et observe le baron. Un soir, elle pleure même après son départ. Elle n'insulte plus les habitants et n'urine plus sur les trottoirs. Un jour où il faisait froid, le baron lui propose de dormir chez lui et elle accepte. &l...

« On sent bien, tout au long de cette nouvelle, qu’un événement grave va se produire, mais on est loin d’imaginer ce qui l’a motivé.

Une nouvelle vraiment très intéressante. Dans cette nouvelle, le narrateur est l’auteur.

Il se situe à l’extérieur de l’histoire, mais il sait tout des personnages dont il parle, leurs pensées et leurs actes.

Il adopte ainsi un point de vue omniscient. III – ANALYSE Etude des personnages 1) Aude (JC) C’est un personnage grossier (« bande de tarés ! Z’êtes encore en train de ronfler ! Y a personne dans c’bled à la con ? »). Elle est SDF, sale et traine avec elle un vieux caddie rouillé qui lui sert de valise.

Elle boite, elle est myope, elle est alcoolique et on ne distingue pas si c’est un homme ou une femme, tellement elle est sale.

Elle est comparée à E.T par les habitants d’Aube-sur-Loing. Le narrateur nous apprend qu’elle n’est pas toute jeune (« si bien qu’on ne distinguait plus que quelques centimètres carrés de rides »).

Elle a les yeux noirs et les orteils rongés par la corne. Son comportement change après sa rencontre avec le baron, Ernest de Chauda.

Ce dernier lui donne un billet de 50 F et elle est émerveillée.

Peu à peu, elle devient de moins en moins grossière et observe le baron.

Un soir, elle pleure même après son départ.

Elle n’insulte plus les habitants et n’urine plus sur les trottoirs.

Un jour où il faisait froid, le baron lui propose de dormir chez lui et elle accepte. Durant le trajet en limousine, elle est émerveillée par le paysage qui défile.

Chez le baron, elle refuse qu’on la lave et s’enferme dans sa chambre pendant un mois. Puis un jour, elle décide de se laver, de se maquiller, de s’habiller avec des vêtements propres et elle contemple son image.. »

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