Le philosophe qui n’était pas sage de Laurent Gounelle
Publié le 10/09/2018
Extrait du document
Par ailleurs, j’ai apprécié l’ironie de l’auteur tout au long de l’histoire. L’humour atténue la dureté de la satire et m’a fait sourire à plusieurs reprises. Plus particulièrement, lorsque Laurent Gounelle décrit le fonctionnement de notre école et la journée d’un élève avec « interdire de parler en classse, […] interdire de bouger. […] recevoir des informations mentales à longueur de journée. Interdit d’échanger, d’éclater de rire, de pleurer. On va leur bourrer le crâne de trucs à apprendre par cœur sans se poser de questions […]. On va les obliger à manger à toute allure » à la page 205. Mais aussi lorsqu’il modifie la célèbre citation de Descartes « je pense donc je suis » en « je pense donc tu suis » à la page 206.
Au terme de cette analyse, il apparait que ce livre porte à réflexion sur beaucoup de sujets comme l’école, le travail, l’argent et le pouvoir. J’ai bien aimé lire ce livre. Il est philosophique et nous fait réfléchir sur notre mode de vie et l’utilisation de l’humour le rend à la portée de tout le monde. Nous pouvons aussi nous demander jusqu’où l’Homme évoluera et quel impact aura-t-il sur l’environnement. Est-ce qu’il finira de le détruire complètement ou bien un retour à la Nature est-il possible ?
«
Dans ses œuvres, ils expriment sa passion pour la philosophie, la psychologie et le développement
personnel comme Le jour où j'ai appris à vivre .
Le style
Il est un philosophe et un spécialiste des sciences-humaines.
Il utilise l’humour et le suspens pour
écrire ses contes.
1 .
RESUME COMPLET DU LIVRE
Le livre Le philosophe qui n’était pas sage de Laurent Gounelle nous interroge : pourquoi l’égoïsme et
la jalousie prennent -ils tant de place dans nos vies ? Il remet en question toute notre société à travers
l’histoire de Sandro, un philosophe de New York qui part dans la forêt amazonienne pour venger la mort de
sa femme, Tiffany.
Pour se rendre dans la tribu des Indiens responsables de la mort de Tiffany, il se fait accompagner par
quatre mercenaires nommés Krakus, Alfonso, Marco et Gody.
Il les a choisis car ils ont découvert le corps
de sa femme.
Sandro paie ses guides pour l’aider à accomplir sa vengeance envers les Indiens.
Ils vivent en parfaite
harmonie avec la nature.
Certains disent même qu’il s’agit du peuple le plus heureux de la terre.
Il ne peut
donc pas supporter de les savoir comblés alors que lui, souffre tous les jours.
Le philosophe élabore alors un plan machiavélique consistant à manipuler les Indiens.
Il ne veut pas
les faire souffrir physiquement mais moralement.
Krakus se charge de tout.
Il va d’abord couper les Indiens de leur vie quotidienne en leurs donnant des
informations négatives tous les soirs pour changer leur mentalité (il crée une sorte d’émission : le « Jungle
Time »), puis les oblige à se comparer entre eux, leur faire désirer un corps différent ce qui les rendra
malheureux.
Il les rend individualistes.
Il oblige les enfants à tellement travailler après l’école qu’ils n’ont
plus le temps de découvrir la vie par eux -mêmes.
Enfin, il instaure une monnaie d’argent, le « coupous »,
ainsi que le commerce.
Ils sont donc endoctrinés et dépendant de tous ces objets de notre société de consommation.
Ceci
engendre l’agressivité, la peur de manquer, l’individualisme, la compétition et le paraître.
Pour Elianta, la chamane du village c’est incompréhensible.
Elle ne reconnait plus son peuple et ne
comprend pas ses réactions.
Sandro découvre alors la tragique vérité.
Ce ne sont pas les indiens qui ont tué sa femme.
Les
coupables sont ses guides.
Il demande donc tout de suite à Krakus d’arrêter le plan pour ne plus faire
souffrir les Indiens.
Cependant, lorsque que le mercenaire décide de supprimer toutes les règles mises en place, il y a une
émeute qui dérive en meurtre.
Krakus et ses coéquipiers sont tués.
Sandro comprend alors que le dicton est vrai : « on ne revient jamais de la selva amazónica ».
Les.
»
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