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LE MYSTÈRE DE LA CHAMBRE JAUNE

Publié le 15/05/2011

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   Comme dans les autres romans policiers, l'histoire tournait autour d'un crime. Dans l'oeuvre que nous avons lue, il s'avérait dans les trois tentations d'assassinat de Mlle Stangerson. De la nuit du 24 au 25 octobre 1892, vers minuit et demi, celle-ci a été retrouvée blessée gravement dans la chambre jaune par son père et ses domestiques, suite à ses cris de détresse. Elle avait des marques sur son cou et saignait abondamment à la tempe. Sa chambre se trouvait dans le pavillon, un bâtiment annexe du château Glandier. Cinq jours après cette première attaque, l'agresseur est allé au château pour la retrouver. Or, cette fois-ci, elle ne dormait pas dans sa chambre mais dans celle d'à côté. Cette pièce se donnait sur la galerie gauche du premier étage. Plus tard, dans la soirée du 2 novembre, son assassin est revenu dans son appartement et l'a poignardée à maintes reprises. Outre ce premier élément du genre policier, il y avait les personnages typiques : le détective, les suspects, le coupable, la victime et les témoins. 

« Il a marqué son empreinte sur le mur et s'est sauvé.

Sur la scène du crime, il a laissé son mouchoir et un os demouton.

Pendant la deuxième phase, Mlle Stangerson n'a fait qu'un cauchemar et a alors crié.

En cherchant sonrevolver, elle a renversé des meubles, ce qui justifie le coup de feu sourd.

Puis, elle a tiré l'arme au mur, ce quiprouve le coup éclatant de revolver.

La demoiselle est ensuite tombée par terre et s'est cognée la tête au coin dela table de nuit, ce qui justifie sa blessure à la tempe.

Quant à l'énigme de la galerie, Rouletabille a indiqué quelorsque M.

Stangerson et lui poursuivaient l'assassin d'un côté et que le père Jacques allait le bloquer de l'autrebout, il était parti dans le corridor perpendiculaire à la galerie.

Le criminel déguisé, alias Frédéric Larsan qui devaitsupposément se trouver dans ce corridor pour attraper l'ennemi, a enlevé son costume en deux secondes.

Par lasuite, sous la forme de Frédéric Larsan, il a couru pour rejoindre les autres à l'intersection.

En ce qui concerne letroisième mystère dans le bout de la cour, le héros a révélé que lorsque les autres et lui-même se sont penchéspour voir le corps du garde mort, le coupable, soit Frédéric Larsan, s'est enfui.

Il a profité de ce momentd'inattention pour grimper au mur du château, se jeter sur la terrasse et de là, pénétrer dans la galerie par lafenêtre qui donne juste au-dessus.

Il n'avait plus qu'un pas à faire pour se rendre dans sa chambre, ouvrir safenêtre et demander ce qui se passait aux personnes dans la cour comme s'il venait de se réveiller.

C'était un jeud'enfant pour un acrobate comme lui.

Au tribunal, Rouletabille l'a même prouvé au juge par cette citation tirée dulivre:Tenez, monsieur le président, voici une cheville qui s'adapte parfaitement dans un trou que l'on trouve encore dansle corbeau droite qui soutient la terrasse en encorbellement.

Larsan, qui prévoyait tout et qui songeait à tous lesmoyens de fuite autour de sa chambre – chose nécessaire quand on joue son jeu – avait enfoncépréalablement cette cheville dans ce corbeau.

Un pied sur la borne qui est au coin du château, un autre pied sur lacheville, une main sur la corniche de la porte du garde, l'autre main à la terrasse, et Frédéric Larsan disparaît dansles airs… D'autant mieux qu'il est fort ingambe et que, ce soir-là, il n'était nullement endormi par unnarcotique, comme il a voulu nous le faire croire.

» (Leroux, 1992, p.278-279)En résumé, la résolution du crime était réaliste et logique dans ce roman comme dans les autres. En conclusion, nous pouvons résumer qu'un roman policier, qui est lui-même divisé en plusieurs types, contientbeaucoup d'intrigues et son histoire est souvent liée à un crime.

Un des auteurs de ce genre littéraire est GastonLeroux, soit un journaliste et un avocat avant.

Entre autres, il a écrit le livre Le mystère de la chambre jaune quenous avons lu.

Dans notre analyse, nous avons vu que ce roman participe pleinement du genre policier, car le récittourne autour d'un crime, de l'enquête ainsi que de ses énigmes.

Bref, il est facile de reconnaître qu'il s'agit d'unroman policier.

Cependant, dans quelle sous-catégorie de ce genre pourrait-on le classer? Là est la question et ilfaudrait approfondir les recherches afin d'en arriver à une autre conclusion. Sujet désiré en échange :Le léthé. »

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