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LE MISANTHROPE DE MOLIÈRE (résumé et critique)

Publié le 24/10/2011

Extrait du document

Cette comédie est un ouvrage sans précédents, bien qu'on trouve esquissé dans les différentes littératures le portrait du Misanthrofe. Le prototype en fut le fameux Timon d'Athènes, " lequel avait vescu environ la guerre du Péloponèse ...

1. ORIGINE. L'occasion du Misanthrope est inconnue : la pièce n'est que le développement brillant, animé et dramatique de l'idée de modération en toutes choses souvent exprimée par les anciens (Pindare, Horace, Tacite) et reprise maintes fois par les modernes (Montaigne, La Fontaine)....

« mœurs (cour et ville : manie des sonnets, embrassades, mar­ quis ridicules, portraits ...

).

2• Quoi qu'il en soit, l'originalité du poète est dans le développement du caractere du Misan­ t/trope autour du9uel gr~vitent plusieurs p_ers?nnage~ repré­ sentant, eux auss1, des vices ou destravers mherents a la na­ ture humaine .

Il.

ANALYSE.

1° Le sujet est la peinture d'un Mi­ santhrope ridicule et malheureux parce qu'il fréquente et qu'il aime une coquette.

_ •· A.ction.

1.

Actes.

1.

ilfjsanthropie d'Alceste, sonnet d'Oronte.

Au début, Alceste s'entretient avec Philinte son ami; il est décidé à ...

rompre en visière a tout le genre humain, parce qu'il voit les hommes ou « méchants et malfaisants » ou « aux méchants complaisants».

Sa haine pour l'huma­ nité est telle que par moments il désire n'avoir plus de rap­ port avec ses semblables.

Pour l'instant, il refuse, confiant dans son bon droit et dans l'équité, de s'occuper d'un pro­ cès que lui fait un scélérat de cour.

Par une contradiction plaisante, il aime une jeune veu\\e, la coquette Célimène, qui reçoit, chez elle plusieurs prétendants; il veut lui deman­ der à ce sujet une explication.

Sa causerie avec Philinte qui « prend tout bonnement les hommes comme ils sont » est interrompue par l'arrivée d'Oronte, le poète-marquis.

Celui-ci le consulte sur des vers de sa façon : Alceste prend des détours comiques, fait des demi-réticences pour faire entendre à Oronte que ses vers ne valent rien.

Il finit par lui déclarer brutalement la vérité et s'attire avec l'auteur blessé dans son amour-propre une méchante affaire.

2.

Salon de Célimène.

Alceste reproche à Célimène sa conduite, mais il ne peut rester longtemps en tête-à-tête avec la jeune femme: malgré ses remontrances, elle reçoit chez elle les visiteurs qu'on lui annonce.

Son salon est bien­ tôt rempli : Acaste et Clitandre qui la courtisent, Eliante sa cousine, Philinte, Alceste sont réunis autour d'elle : les lan­ gues vont bon train sur le compte d'autrui.

Célimène sur­ tout excelle à tracer les portraits de ses amis, aux applau­ dissements des marquis que blâme Alceste.

Un garde de la. »

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