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le MF acte I scene 1

Publié le 29/12/2020

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? Parcours 1- Beaumarchais, Le Mariage de Figaro- I,1 Introduction : Après une longue lutte avec la censure, "Cela ne sera jamais joué, il faudrait prendre la Bastille" (Louis XVI) Beaumarchais fait jouer en 1784 sa comédie le Mariage de Figaro, sous-titrée "la folle journée". Cette ?uvre fait partie d'une trilogie qui comprend le Barbier de Séville, le MF et la Mère Coupable. Nous retrouvons les personnages du BS avec au centre de l'action le valet Figaro, le Comte Almaviva et Rosine ( devenue la comtesse) mais l'amour est à présent menacé car le Comte veut à présent exercer son "droit de seigneur" sur Suzanne, la fiancée de Figaro en profitant d'elle avant la nuit de noces officielle. La scène d'exposition présente Figaro, protagoniste de la pièce, le matin de son union avec Suzanne, camériste de la comtesse. I- une nouvelle importance de la scénographie 1. Les didascalies Les didascalies sont précises et organisent l'espace. Celles-ci tranchent avec les conventions théâtrales de l'époque. "Une chambre à demi démeublée" l'article indéfini "une" nous indique que la chambre n'a pas encore de destinataire. L'enjeu de la pièce et de la scène est de savoir si la chambre sera ce que le Comte souhaite ou ce que Suzanne souhaite. "Un grand fauteuil de malade est au milieu" le fauteuil remplace le lit, celui-ci est fonctionnel puisqu'il offre deux cachett...

«  Dès que « Monseigneur » est cité, il y a un échange de répliques courtes appelées stichomythies.

Le temps est rapide.

Dans cette dispute, « il nous » s’oppose à « moi je », Suzanne se détache de l’unité d’un couple.

L’objet du débat est la chambre, un symbole de l’intimité du couple qui est refusé aux futurs époux par le Comte.

Suzanne joue à la femme capricieuse- comique de caractère- elle joue avec les codes théâtraux.  Registre comique- Par la répétition puis par la variation « elle me déplaît ».  Figaro, joyeux, ne se fâche pas et trouve même le moyen de lui dire qu’il l’aime « Quand elles sont sûres de nous ! »  « Prouver que j’ai raison serait accorder que je puisse avoir tort » la forme de cette réplique est une vérité générale/gnomique (maxime=proverbe); utilisation des infinitifs + antithèse « raison »/« tort ».

; symétrie de construction  « Es-tu mon serviteur ou non ? » question rhétorique + utilisation d’un registre galant « serviteur ».  Figaro rappelle la commodité de la chambre (celle du comté de la comtesse).

Il utilise des phrases courtes ainsi que des onomatopées « zeste », « crac » qui indiquent la rapidité des valets et leur obéissance.

« La nuit » rappelle que les valets sont serviables jour et nuit, ils n’ont pas de repos.  Nous retrouvons un parallélisme de construction qui parodie le discours de Figaro, « Madame [...] elle sonnera de son côté »/ « Monsieur [...] il n’a qu’à tinter du sien »  La prochaine réplique de Suzanne est très importante car elle apprend aux spectateurs à l’aide d’une double énonciation qu’il y a des problèmes pour le mariage.

C’est ici l’enjeu de la scène et de la pièce entière.  La réplique de Suzanne fait rire car celle-ci reprend la structure de la réplique de Figaro, elle l’imite tout en se moquant de lui.

« ...

» cette aposiopèse (elle sous-entend quelque chose) laisse une suspension évocatrice d’un geste de la part du Comte.  Le pronom personnel « te » est remplacé par le pronom personnel « il » ce qui laisse entendre que le Comte cherche à remplacer Figaro.  Le groupe nominal « Quelque bonne et longue commission » s’oppose à la rapidité du « zeste » et du « crac » qui parlent de la facilité avec laquelle le Comte viendra.

L’élément perturbateur est énoncé.  « Qu’entendez-vous par ses paroles ? » nous voyons l’impact de l’annonce de Suzanne par le vouvoiement soudain de Figaro à l’égard de Suzanne.

Figaro installe une distance, un éloignement qui préfigure la colère de Figaro.  « Eh ! qu’est-ce qu’il y a, bon Dieu ? » Figaro jure et s’exclame- multiplication d’une ponctuation expressive.  La dernière réplique de Suzanne contient l’information principale : le Comte la désire.

Elle lui explique clairement la situation en développant, comme si elle lui faisait la leçon- forme de ton didactique.

Nombreux éléments: répétition de « Il y a » + présentatifs « c’est»,« c’est ce que ».

 On apprend que le Comte est un homme infidèle « les beautés des environs » et séducteur.  Chiasme : [château/ (sa femme/la tienne)/ ce logement] ; le chiasme figure le piège organisé par le Comte et insiste sur le fait que Suzanne est la nouvelle proie du Comte et le logement servira comme un piège.  Suzanne est ironique « ce logement ne nuira pas »-qu’il serve bien- litote ironique.

Elle donne son titre au Comte au moment où elle dénonce la bassesse de ses actes, « Monsieur le Comte Almaviva », une action qui est tout sauf noble.

« Le loyal Bazile » ironie+ antiphrase « loyal », « honnête », « noble ».. »

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