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LE MARIAGE DE FIGARO de Beaumarchais - Résumé

Publié le 06/10/2018

Extrait du document

mariage

noce accourent. Le Comte fait saisir Figaro et, croyant le démasqué, lui demande qui se trouve dans le pavillon. Celui-ci affirme froidement qu’il s’agit

 

de son amante, ce qui rend le Comte furieux. Le Comte, persuadé que sa femme se trouve seule dans le pavillon, lui demande de sortir. Chérubin sort le premier. Le Comte, hors de lui, envoir Antonio pour y chercher la Comtesse. Antonio ressort avec sa propre fille Fanchette. Le Comte, outré, veut entrer lui-même, mais Bartholo prend sa palce et entre à son tour dans le pavillon. Bartholo ressort du pavillon avec Marceline. Enfin, Suzanne sort et se met à genoux devant le Comte. Figaro, Marceline et les autres en font autant.

 

B - Repère pour la lecture

 

La résolution imminente du conflit

 

Le comique de répétition et le « suspense » sont garantis grâce aux sorties successives des pavillons. Le spectateur est complice de Figaro mais il en sait plus que lui car il connaît l’identité des personnages. La fureur croissante du Comte est de plus en plus comique, d’autant que tous se liguent contrelui, « Qui’i dont a pris la femme de l’autre? ». L’inflexibilité du Comte, son refus de pardonner alors qu’il se fait prier en maître tout-puissant, accentuent son insolement ; sa défaite est de plus en plus attendue par le specateur.

 

ACTE V, Scène 19

 

A - Résumé

 

La Comtesse sort de l’autre pavillon et se jette aux pieds de son mari : celui-ci, réalisant sa méprise, la supplie de lui pardonner, ce que la Comtesse accepte aussitôt. Figaro,

 

Suzanne et Marceline en font autant et

 

tout s’arrange au mieux. La Comtesse offre la dot et le brillant promis aux mariés. En guise de jarretière, elle jette le ruban ; il est prestement ramassé par Chérubin. La pièce se termine par un « vaudeville », chanson de scène où chacun vient chanter son couplet.

 

B - Repère pour la lecture

 

Le dénouement : un « happy end »

 

Les jeux de scène des pavillons, la réconciliaion générale permettent la résolution des conflits. La grande fête musicale de la fin fait triompher la théâtralité : les couplets chantés par chaque personnages résument les « leçons » de la pièce : Figaro chante ainsi la jalousie, et les hasards de la naissance.

 

Avec les trois couples légitimes réunis, le dénouement est aussi un retour à la normale, éliminant l’adultère grâce au quiproquo qui ramène le Comte à son épouse. Le grand seigneur triomphe provisoirement de ses défauts. La lutte entre le

Le Comte tombe dans le piège tendu par la Comtesse. Le comique de la situation est remis en cause par l’émotion de la Comtesse. Le choc qu’elle reçoit oriente un moment la comédievers le drame. Le quiproquo a aussi un interêt psychologique et social : il s’agit d’un débat sur les rôles

 

de la femme et de l’homme dans l’amour. Cependant les apartés de Figaro - « On n’est pas plus coquine que cela » -soulignent l’illusion théâtrale ; il se laisse prendre au jeu, et interrompt brutalement la scène.

 

ACTE V, Scènes 8 à 10

 

A - Résumé

 

Figaro rencontre Suzanne qu’il prend pour la Comtesse. Cependant, celle-ci se trahit pas sa voix ; mais Figaro, tout en étant rassuré, veut se venger en feignant de prendre Suzanne pour la Comtesse et en faisant la cour à cette dernière. De son côté, Suzanne veut punir Figaro de ses soupçons et le gifle plusieurs fois tandis qu’il est à genoux devant elle. La scène s’achève par une réconciliation : Figaro confie à Suzanne qu’il l’avait reconnue à sa voix, tandis que Suzanne lui révèle la véritable identité de la Suzanne du rendez-vous ; c’était la Comtesse elle-même qui essayait de reconquérir son mari.

 

Le Comte arrive et aperçoit Figaro aux pieds de Suzanne qu’il prend pour la Comtesse. Il croit reconnaître la voix de l’homme qui était dans le cabinet de sa femme le matin même, et crie « vengeance ». Suzanne s’enfuit dans le pavillon où se trouvent déjà Fanchette, Chérubin et Marceline, tandis que le Comte saisit Figaro par le bras.

 

B - Repère pour la lecture

 

L’intrigue se dénoue

 

Suzanne à son tour dupée par la comédie de la séduction mais la scènese termine par une réconciliation dans le rire. Les soufflets à répétition constituent un jeu de scèen propre à la comédie populaire ou à la face. L’humiliation outrée de Figaro permet elle aussi de dénouer la tension qui régnait sur scène. Suzanne révèle à Figaro le stratagème de la Comtesse pour démasquer son mari et tous deux sont à nouveau complices, unis contre le Comte tout comme au début de la pièce. Le spectateur n’attend plus que la défaite de ce dernier, après cette série de quiproquos invraisemblables.

 

ACTE V, Scènes 11 à 18

 

A - Résumé

 

Pédrille arrive et révèle au Comte qu’il n’a pas trouvé Chérubin à Séville. Le Comte, confirmé dans ses soupçons, appelle ses gens. Brid’oison, Bartholo, Bazile et toute la

valet et le maître, qui risquait de mettre en danger l’harmonie collective, est ainsi terminée. Cependant c’est une fin ambiguë et incertaine, grâce à la réplique de la Comtesse ; soulignée par une didascalie soigneusement étudiée par Beaumarchais : « absorbée, [elle] revient à elle, et dit avec sensibilité : Ah! Oui, cher Conte, et pour la vie, sans distraction, je vous le jure » . Son troublen sa rêverie, évoquant de façon voilée une suite possible à l’intrigue avec Chérubin.

mariage

« Figaro voit arriver Bartholo, le médecin qu’il a jadis trompé, et Marceline, qui a une plainte à formuler contre lui.

Figaro les quitte après avoir échangé des propos peu amènes avec Bartholo.

Marceline informe Bartholo des projets du Comte : négligeant sa femme, il veut marier Suzanne à Figaro et devenir son amant.

Elle demande à Bartholo, son ancien amant avec qui elle a eu un fils, de l’aider.

Il s’agit de divulguer les intentions du Comte, afin que Suzanne, saisie de honte, se refuse à lui. Ainsi ce dernier, pour se venger, s’opposera au mariage. Suzanne entre dans la chambre et les deux femmes échangent quelques pointes acerbes.

Suzanne, seule, explose de colère contre Marceline et ses accusations malveillantes. Chérubin, page du château, entre en courant.

Le Comte, qui vient de le surprendre chez la jeune Fanchette, fille du jardinier et cousine de Suzanne, veut le renvoyer.

La page supplie Suzanne de demander grâce à la Comtesse, dont il est le filleul et qu’il aime en secret.

Il s’empare du ruban de la Comtesse qui tient Suzanne, quand le Comte entre dans la chambre.

La page, effrayé, se cache derrière le fauteuil. B) Repères pour la lecture Une exposition dynamique La 1er scène renseigne le spectateur sur le lieu où l’on se trouve : la chambre nuptiale des deux valets située dans le château du Comte Almaviva.

Une réplique de Suzanne permet de situer la scène dans le temps : le >.

L’état de l’intrigue au lever du rideau est révélé : le Comte souhaite faire de Suzanne sa maîtresse. Les opposants L’intrigue principale est donc définie, et dès sa présentation les opposants au mariage de Figaro et de Suzanne sont clairement identifiés : le Comte, avant même son entrée en scène, est campé comme un grand seigneur libertin, qui détient le pouvoir d’autoriser ou de s’opposer au mariage de Figaro et Marceline séduite par Figaro .

En effet, cette dernière a le pouvoir d’empêcher ce mariage par un procès. L’espace mis en scène Figaro mesure à la toise, en l’arpentant, la chambre que le Comte destine aux jeunes mariés.

Figaro semble ainsi s’approprier le lieu dont la position stratégique, entre la chambre de la Comtesse, et l’appartement du Comte, lui est révélé par Suzanne : >.

De même, le > qui trône au milieu de la chambre, remplaçant le > promis par le Comte, a une fonction dramatique : il sera au centre de la folle course de Suzanne et de Chérubin et fera office de cachette. 2 - ACTE I, scènes 8 et 9 2. »

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