LE MALAISE DANS LA CULTURE DE FREUD (fiche de lecture)
Publié le 24/07/2012
Extrait du document
Le but de cette technique est d’aimer et être aimer. En adhérant à ses notions, nous n’avons plus de protection contre la souffrance (en cas de décès par exemple). C’est pour cette raison qu’on ne peut pas devenir heureux mais on peut s’approcher du bonheur. D’où l’intérêt de ne pas trouver satisfaction dans une tendance unique. C’est ainsi que la religion porte préjudice aux choix de chacun car elle impose sa voie vers le bonheur en se protégeant de la souffrance. De cette manière, elle rabaisse les valeurs de la vie en déformant l’image du monde réel, on peut dire que c’est une intimidation de l’intelligence. Cette infantilisation du psychisme associé de ce délire de masse permet, cependant, d’épargner à beaucoup d’homme une névrose individuelle. Chapitre 3 : Qu’est-ce que la culture ? La souffrance a plusieurs origines, elle vient de la surpuissance de la nature qui induit la caducité du corps du corps humain; cette soumission est inévitable il faut vivre avec en s’accommodant. Elle provient aussi d’une déficience de régulation entre l’homme, la famille, l’État et la société. Le dénie de la souffrance sociale émerge de notre culture. Pourquoi l’homme est il hostile à la culture?
«
Chapitre 4 : Les origines de la culture et les facteurs déterminant de son évolution.
L'amour œuvre en faveur de la culture.On forme d'abord une famille puis on s'insère dans une société.
Cela est possible grâce à la contrainte du travail, aux nécessités extérieures et à la puissance del'amour.L'amour sexué donne forcément de la satisfaction mais dépend du monde extérieur car en cas de rejet de l'autre, la souffrance est immense.Dans la religion, par exemple, un curé ou une sœur ne se fixe sur un amour ou un objet mais le fait d'aimer tout le monde pour échapper à la désillusion.
Mais « leshommes ne sont pas tous dignes d'être aimé ».L'amour sexuel est régit par les besoins génitaux de l'homme et de la femme pour fonder une famille et l'amour tendre et sensuel est dit inhibé dans la relationparents/enfants ou encore au sein d'une fratrie.
Cet amour inhibé permet de créer une liaison avec des personnes étrangers dans le but de créer des liens amicaux etrendre accessible la vie en communauté.L'amour s'oppose aux intérêts de la culture car le cocon familiale forme une union qui enlève de la liberté à l'individu et par conséquent réduit le lien avec lacommunauté.
La puberté modifie notre psychisme et notre organisme, c'est lors de cette période qu'un, premier détachement avec la famille est réalisable.La culture menace l'amour car elle restreint la vie sexuelle par des tabous, la loi ou les coutumes.
La structure économique influe sur le degré de liberté sexuellecomme l'homosexualité.
Selon la religion, la vie sexuelle est commune de par la monogamie, l'absence de plaisir au profit de la procréation.
Chapitre 5 : La culture et l'Éros.
Le névrosé ne supporte pas le refusement à la vie sexuelle.
Apparaît alors des symptômes qui sont régulés par des satisfactions substitutives mais qui provoquent dessouffrances et fini par entraîner des difficultés dans le rapport au monde environnant.Autre que la satisfaction sexuelle, la culture réclame d'autres sacrifices.
Car l'amour sexué induit un rapport entre 2 personnes et la culture repose sur les relationsentre êtres humains.
Une communauté de culture se compose de personnes libidinalement assouvis et rattaché les uns aux autres par la communauté de travail etd'intérêts.La culture en diminuant l'énergie sexuelle, lie libidinalement les êtres mais une libido inhibée, par conséquent la culture crée un lien amical.« TU AIMERAS TON PROCHAIN COMME TOI MÊME »Cependant mon amour a des exigences, aimer l'autre doit être mérité, je peux aimer l'autre si il est semblable à moi, si c'est le fils de mon ami.
Mais si c'est unétranger, si nous ne sommes pas attirés par les mêmes valeurs, les mêmes sentiments je ne peux l'aimer.
L'amour est injuste car dirigé par les préférences.Si on doit aimer ce serait d'un amour universel car tout être de cette terre c'est-à-dire toutes les espèces vivantes doivent être aimées mais chacun auront une partinfime.Ce concept dénature la raison.
Puisque un étranger n'est pas digne d'être aimé, on peut même envisager de le haïr car on éprouve aucun amour, aucun égardréciproque.
Et dans l'intérêt d'un profit il ne faut pas avoir de scrupule à nuire l'autre sans penser aux répercussions (dommages, offenses…).
Il serait plus judicieuxd' :« AIME TON PROCHAIN COMME TON PROCHAIN T'AIME »C'est une approche moins contestable parce que si un étranger témoigne égards et ménagements on lui rend la pareille.« AIME TES ENNEMIS »Il y a plus de rébellion dans cette notion.
Justement parce qu'il est indigne qu'il faut l'aimer comme nous même.
Ainsi on va aimer ou rejeter pour des raisonssimilaires.En s'appuyant sur l'éthique, l'homme est qualifié de bon ou de mauvais.
Tant que se sera ainsi on infligera des dommages à la culture.
Dans la réalité, l'homme n'estpas doux; il a besoin d'amour mais en cas d'attaque, il se défend par l'agression.
C'est une attitude pulsionnelle dénié par l'homme, méchanceté qui prend tout son sensdans le cas de la peine de mort.
L'autre représente une aide, un objet sexuel et une tentation d'agressivité, d'exploitation (travail, sexuelle, des biens), d'humiliation etde tuerie.L'homme est un loup pour l'homme.Il attend la provocation pour dévoiler la bête sauvage, son hostilité primaire.
Situation que l'on peut retrouver lors des guerres, croisades ou encore lors des migrationsde population.
Les perturbations existantes dans le rapport à l'autre menacent sans cesse la société de culture, de décomposition.
L'intérêt commun (travail) et lespassions pulsionnelles prennent le dessus sur l'intérêt relationnel.
La culture doit mettre des limites et soumettre les pulsions d'agressivité.Aimer l'autre comme soi même va à l'encontre de la nature humaine originelle.
Malgré l'effort et la tendance à la culture il n'y a pas beaucoup de répercussions.
Laculture empêche excès mais l'être humain fonctionne avec des excès.
On ne peut donc exclure de la culture les querelles et les compétitions; se sont des notionspropres à l'homme.
Selon le communisme, il faut être bien intentionné envers son prochain mais la propriété privée nous corrompt.
Si cette dernière était abolie alorsnotre but commun serait le travail mais seulement par nécessité et non pas par concurrence.Cependant, l'esprit de chacun est inégal, l'injustice fait partie de la nature, on ne peut donc avoir de recours.
On ne peut remédier au désir de puissance et d'influence.La propriété humaine régit par les relations tendres et l'amour entre les hommes, selon cette vision le bien matériel ne peut remplacer les relations sexuelles qui sontsources d'envie et également d'hostilité envers autrui.
L'homme ne peut se séparer de se penchant pour l'agressivité.
On peut lier les uns aux autres mais il faut qu'ilreste d'autre personne pour assouvir nos pulsions d'agressivité.
Ce que l'on appellera plus communément le « narcissisme des petites différences » tel est la relationentre Anglais et Écossais.
L'agression permet la cohésion d'une communauté, situation que l'on retrouve lors d'intolérance religieuse notamment l'hostilité desAllemands envers les Juifs.La culture impose des sacrifices sexuels et d'agressivités part conséquent elle supprime du bonheur en restreignant les pulsions.
L'homme de la culture a échangé dubonheur contre de la sécurité.
Même pour un plus grand bonheur on ne peut réformer la culture au risque d'être dans un état de « misère psychologique de la masse ».
Chapitre 6 : Éros et Thanatos.
Pour comprendre les pulsions, on va d'abord s'appuyer sur la pensée d'un philosophe poète SCHILLER: il y a l'affrontement des pulsions du Moi avec la « Faim »dans l'objectif de conserver l'individu et les pulsions de l'objet avec l' « Amour » dans le but de conserver l'espèce.
Tout deux assurent la cohésion du monde.
De cetaffrontement émerge le nom « libido » qui représente l'énergie des pulsions du Moi et de l'objet.
La recherche progresse pour aller du refoulé au refoulant despulsions d'objet vers celles du Moi.
Il apparaît alors le concept de narcissisme qui est le Moi lui-même investi de libido.
On parle alors du berceau originel de lalibido narcissique.
Ce concept narcissique permet de comprendre les névroses traumatiques, les psychoses et tout ce qui s'en approche.L'autre analyse fait que toutes les pulsions n'ont pas toutes la même espèce Au-delà du principe de plaisir, il y a des contraintes de répétition et de conservation de lavie pulsionnelle qui permettent la protection des substances vivantes et le rassemblement des unités.
Paradoxalement, se trouvent des pulsions opposées dans le butde dissoudre l'unité et nous ramener à un état organique.
S'affronte alors les pulsions de Vie et les pulsions de Mort, Éros et Thanatos.
Les actions conjuguées et à lafois antagonistes permettent d'expliquer les phénomènes de la vie.
La pulsion de Mort tournée vers le monde extérieur s'exprime par l'agressivité et la destruction.Cette pulsion est au service de la pulsion de l'Éros car elle anéanti quelque chose d'animé ou non animé mais pas soi; à l'inverse restreindre la pulsion vers l'extérieurintensifierait l'autodestruction.
Approche que l'on retrouve dans le sadisme ou le masochisme.
On ne peut oublier l'agression tellement est elle présente dansl'interprétation de la vie.
Elle est innée a à l'homme.
On peut donc dire que Dieu à créer l'homme à l'image de sa perfection, le mal est présent dans le Tout Puissant.Le diable à donc été créer pour excuser Dieu.
On retrouve la même conception entre la race Aryenne et les Juifs.
Selon GOETHE, « tout ce qui prend naissancemérite de périr ».Dans le cas de destruction aveugle sans visée sexuelle, la jouissance narcissique est extraordinairement élevée.
La destruction vers des objets répond à unesatisfaction des besoins vitaux et de domination de la nature.
L'agression est une prédisposition pulsionnelle originelle et autonome de l'homme, ce qui devient unobstacle important à la culture.
La culture fait le procès de l'Éros, à l'échelle de l'humanité elle regroupe les humains isolés.
L'Œuvre de l'Éros se défini ainsi:Famille - tribu - peuple - nation - unité - humanité.La communauté et l'agression s'est un seul contre tous et tous contre un seul.
Éros et Thanatos se partagent la domination du monde, le combat de la vie donc ledéveloppement de la culture est un combat vital pour l'espèce humaine..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Fiche de lecture : Freud - Le malaise dans la culture chapitre 1
- « Malaise dans la culture. » de Freud (fiche de lecture)
- Malaise dans la Civilisation de Freud (fiche de lecture)
- fiche de lecture sur Freud
- NATIONS NÈGRES ET CULTURE de Cheikh Anta Diop : Fiche de lecture