Le Japon face à la Corée à l’époque Meiji
Publié le 23/05/2014
Extrait du document
«
amorçant alors une période de tranquillité, jusqu'aux expéditions de Hideyoshi Toyotomi entre 1592 et 1598.
Celui-ci avait pour ambition démente de conquérir le monde en s'appropriant d'abord la Corée et la Chine, avant
de soumettre l'Asie puis le monde.
Son entreprise ne dépassera jamais la Corée ; en effet, la Chine se porte au
secours de son voisin.
L'époque d'Edo voit les relations nippo-coréennes reprendre, mais à la fin du XVIIIème
siècle, le Japon est menacé, particulièrement par la Russie.
La question de défense nationale prend alors des
proportions énormes, et la Corée apparaît à ce moment comme un objet de conquête, une terre destinée à
protéger le Japon.
La situation géographique de la Corée est en tout point favorable au Japon : elle lui offre un avantage pour ses
échanges commerciaux, lui permet un pied-à-terre sur le continent, et lui assure une position incomparable de
défense.
En janvier 1868, on assiste au Japon à la restauration de Meiji.
Le Japon désire poursuivre ses
relations avec la Corée, mais celle-ci ne veut pas reconnaître le nouveau gouvernement, malgré toutes les
tentatives de négociation.
Le Japon est sur le point d'utiliser la force, ce qui lui permettrait alors de donner une
occupation aux guerriers déchus de leurs privilèges par la restauration ; et de posséder la Corée, ce qui
représenterait un avantage formidable sur la Russie.
En effet, la Corée s'inscrit dans les relations
internationales : elle essuie diverses attaques de l'Occident, et ce n'est qu'une question de temps avant que la
Russie ne s'en empare.
« Le Japon aspire alors à affirmer sa position sur la scène mondiale, à être reconnu
comme égal en s'intégrant au système moderne des relations internationales.
C'est dans ce contexte que
s'inscrit alors la question coréenne. » p.46.
Le Japon décide alors de conclure un traité d'amitié avec la Chine,
ne laissant d'autre choix à la Corée que de reconnaître son rang égal à l'Empire du Milieu et donc supérieur au
sien.
C'est en septembre 1875 qu'à lieu l'incident de Kanghwa.
Le Taewon'gun a été écarté du pouvoir et Tôkyô,
souhaitant sonder les intentions du nouveau pouvoir, envoie un négociateur à Pusan, Moriyama Shigeru, qui
conclura qu'il faut passer des négociations à l'intimidation.
Des navires japonais sont alors envoyés dans les
eaux coréennes, suscitant des protestations mais aucun conflit, jusqu'à ce que le Un'yô jette l'ancre face à l'île
de Kanghwa et y débarque un petit groupe d'homme pour ravitailler le navire.
Les Coréens ouvrent alors le feu,
essuyant la riposte des Japonais.
Cet incident était certainement une simple provocation de la part des
Japonais, qui désiraient arriver à leurs fins.
« Provocation japonaise ? Certainement.
Comment comprendre.
»
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