Le Divan d'Hafiz (résumé)

Hafiz, qui a été un théologien très profond ayant appartenu à une confrérie de « souûs s professeur de nombreux élèves à Fécole que les Mouzafarides lui avaient laissé ouvrir, à leur cour, à Chiraz, raille avec l'ironie la plus âpre la culture qui dessèche le cœur. La belle Zuleikha (parfois appelée aussi Zuleima) n’a jamais été à l'école et pourtant, par la lumière de ses prunelles et les formes parfaites de son corps, elle domine tous les maîtres. Son rire étincelant, qui ferait encore tomber les anges du ciel s’ils F apercevaient, ne peut certainement pas être compris par les pédants, « arides, ignorants et insensibles, bouffis d?une dévotion stupide, fouillant dans le tas des ordures savantes, et toujours tristes parce qu'ils ne comprennent pas la physique de la poésie, la botanique et la minéralogie de Pamour % Hafiz connaît par cœur tout le Coran, mais il souhaite de ne plus s'en rappeler une seule syllabe ; le chant, Pamour et les orgies, voilà les seuls gages de bonheur dans cette brève existence terrestre. Après avoir tant médité sur le salut de Pâme, en vue d'atteindre la lumière de la vérité, l'auteur a trouvé sa joie seulement sur les lèvres douces et brûlantes de Zuleikha. Lorsqu’il supplie le vent d’Est de lui apprendre à chanter les martyrs et les héros de la foi,