Devoir de Philosophie

Le Désordre Éloge du mouvement de Georges BALANDIER

Publié le 16/07/2012

Extrait du document

...

« Georges Balandier, né en 1920, sociologue, anthropologue, enseigne à la Sorbonne et à l'École des Hautes Études en sciences sociales.

Connu d'abord par ses études sur l'Afrique, sur les sociétés dites de« la tradition», il a surtout exploré, dans ses derniers voyages, ce qu'on appelle «la modernité» (Le Pouvoir sur scènes, Balland, 1980; Le Détour, pouvoir et modernité, Fayard, 1985 ; Le Désordre.

Éloge du mouvement, Fayard, 1988).

LA SOCIOLOGIE DYNAMIQUE On a souvent caractérisé Balandier comme le représentant le plus important, avec Alain Touraine, de la «sociologie dyna­ mique», très opposée, dans ses méthodes et dans la façon de définir son objet, au structuralisme.

Pour lui, en effet, pas ques­ tion d'expliquer le fonctionnement d'une collectivité sans tenir compte de son histoire, en ne prenant en compte que l 'organi­ sation systémique et les règles de cette organisation.

Les États africains auxquels il s'est d'abord intéressé étaient en période de décolonisation, et passaient, donc, d'un régime colonial à une autonomie politique.

De manière générale, G.

Balandier refuse l'idée de «sociétés sans histoire» ou, comme on dit, «froides».

Il soupçonne même l'ethnologie structuraliste (Lévi­ Strauss), lorsqu'elle dégage des ordres permanents et des inva­ riances, de faire bien involontairement le jeu de l'ancien ordre colonial qui aimait se représenter les colonisés comme des gens déplomblement figés, immobiles, incapables de progresser.

Du désordre à l'ordre Il faut ajouter que l'intérêt accordé aux changements conduit la sociologie dynamique à centrer son attention sur les conflits, qui sont des facteurs importants des transformations sociales. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles