Le cycle des réformes chez Nicolas Edme Restif de La Bretonne
Publié le 01/12/2018
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Le cycle des réformes
La Philosophie de Monsieur Nicolas, par ses sections « Morale », « Religion » et « Politique », articule l’autobiographie sur la réflexion réformiste et le rêve utopiste. Le moi éprouve le besoin de s’étendre aux dimensions d’une collectivité. Le Paysan perverti déjà s’achevait sur les statuts d’une communauté paysanne idéale dont la stabilité et le bonheur devaient faire contrepoids aux errances et aux souffrances d’Edmond et d’Ursule. Cette communauté reposait sur le travail et l’égalité, le refus de l’étranger et l’endogamie. L’ensemble des fictions campagnardes de Rétif répète ce désir d’un communisme agraire, loin du bruit et de la fureur des passions ou de l’histoire. La plupart des historiens des idées sociales ont été sensibles à cette nostalgie d’une vie primitive mêlée à quelques audaces prérévolutionnaires. André Lichten-berger, en 1895, lui a donné sa place dans son ouvrage le Socialisme au XVIIIe siècle.
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