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Le Cantique des cantiques

Publié le 21/02/2013

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Le Cantique des cantiques fait partie des Livres poétiques de la Bible, où il est placé entre !'Ecclésiaste et le Livre de Job. Certains ont vu dans le Cantique des cantiques une influence des chants en l'honneur du mariage de deux divinités qui existaient dans d'autres civilisations du Moyen-Orient, notamment à Babylone...

« « Dis-moi, ô toi que mon cœur aime, / où tu mènes paître tes brebis ...

» EXTRAITS~~~~~ ~~- Ce poème est un chant à plusieurs voix, selon les traditions de l' Antiquité.

On obtient ainsi des répétitions, des alternances et des réponses au caractère extrêmement lyrique -Tandis que le roi est en son enclos, mon nard donne son parfum.

Mon bien-aimé est un sachet de myrrhe, qui repose entre mes seins.

Mon bien-aimé est une grappe de cypre, dans les vignes d' En­ Gaddi.

- Que tu es belle ma bien-aimée, que tu es belle ! Tes yeux sont des co­ lombes.

- Que tu es beau, mon bien-aimé, combien délicieux ! Notre lit n'est que ver­ dure.

De longues descriptions physiques rythment le poème : celle de la femme par l'homme, mais aussi celle du bien-aimé par la jeune fille, grande nouveauté pour l'Orient ancien Mon bien-aimé est frais et vermeil, il se reconnaît entre dix mille.

Sa tête est d'or, et d'un or pur ; ses boucles sont des palmes, noires comme le corbeau.

Ses yeux sont des colombes, au bord des cours d'eau se baignant dans le lait, posées au bord d'une vasque.

Ses joues sont comme des parterres d'aromates, des massifs parfumés.

Ses lèvres sont des lis ; elles distillent de la myrrhe vierge.(.

..

) Son ventre est une masse d'ivoire, couverte de saphirs.

Ses jambes sont des colonnes d'albâtre, posées sur des bases d'or pur.

Son aspect est celui du Liban, sans rival comme les cèdres.

Ses discours sont la suavité même, et tout en lui n'est que charme.

L'auteur exprime tous les aspects de l'amour, y compris le désir physique Le Bien-aimé: J'ai ôté ma tunique, comment la remettrai-je ? J'ai lavé mes pieds, comment les salirai-je ? La Bien-aimée : Mon bien-aimé a passé la main par la fente, et pour lui mes entrailles ont frémi.

Je me suis levée pour ouvrir à mon bien­ aimé, et de mes mains a dé­ goutté la myrrhe, de mes doigts la myrrhe vierge, sur la poignée du verrou.

Traduit sous la direction de l'École de Jérusalem, Desclée De Brouwer, 1975 « Que tu es beau, mon bien-aimé ; / combien délicieux ! / Notre lit n'est que verdure.» NOTES DE L'ÉDITEUR « Par " époux " entends le Christ, par " épouse sans tâche ni ride " entends l'Église( ...

).

Quant à ceux qui, bien qu'étant fidèles, ne sont cependant pas encore arrivés à l'état qui vient d'être évoqué, mais semblent n'avoir acquis le salut que selon une certaine mesure, vois en eux les âmes des croyants et pense aux jeunes filles qui escortent l'épouse.

En revanche, par jeunes gens qui accompagnent l'époux, comprends les anges et " ceux qui sont parvenus à l'état d'homme parfait" (Épître 4,13).

( ...

)Une fois que tu as saisi cela, écoute le Cantique des cantiques et hâte-toi de le comprendre en profondeur et de dire avec l'épouse, ce que celle-ci dit, afin que tu entendes ce qu'elle-même a entendu.» Origène, Homélies sur le Cantique des cantiques.

« Sexuel et sacré : il faut tenir les deux ensemble, sinon on perd le sens.

Par exemple, si l'on comprend le Cantique alors il est profane, il sert de chanson à boire, et l'amour est profané.

Mais, d'un autre côté, grande est la tentation, en le tenant pour sacré, de refuser son caractère sexuel qui fait peur et honte, et de tomber dans l' allégorisation.

En réalité, le sens littéral parle de sexualité et celle-ci n'est pas obscène par essence et n'a pas besoin d'être moralisée ou allégorisée pour devenir théologique.» D.

Lys,« Le Cantique des cantiques, pour une sexualité non ambiguë», in Lumière et Vie, 28, 1979.

des cantiques comme sexuel mais pas sacré, l, 2, 3 gravures en couleur d'André Marty, F.

Hazan, 1949 / B.N.

ANONYME09. »

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