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L’Avare de Molière (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)

Publié le 25/10/2018

Extrait du document

• Acte III : le conflit entre le père et le fils est aggravé par la rivalité amoureuse autour de Mariane.

 

• Acte IV : La Flèche vole la cassette (le trésor) d’Harpagon pour en faire un moyen de pression.

 

• Acte V : Maître Jacques accuse Valère du vol et durant l’enquête, Harpagon découvre le double jeu de son intendant. Heureusement, on apprend que Valère et Mariane sont frère et sœur, enfants d’Anselme. Harpagon consent aux mariages projetés en échange de sa cassette.

L’Avare 1668

Molière (1622-1673), [Jean-Baptiste Poquelin, dit]

LIEU DE L’ACTION

Paris, la maison d'Harpagon (avec un jardin).

ÉPOQUE DE L’ACTION

Contemporaine de l’auteur.

PERSONNAGES PRINCIPAUX

Harpagon, riche bourgeois, avare, usurier, prétendant de Mariane ; ses enfants Cléante et Élise ; Valère, faux intendant d'Harpagon, en réalité jeune noble, fiancé d’Êlise ; Mariane, jeune fille pauvre, amoureuse de Cléante ; Frosine, intrigante, négociatrice du mariage de Mariane avec Harpagon ; La Flèche, valet de Cléante ; Maître Jacques, cuisinier-cocher d’Harpagon ; Anselme, vieux prétendant d'Elise, riche seigneur napolitain.

RÉSUMÉ DE L’ACTION

• Acte I : Harpagon a décidé pour ses enfants des mariages d'intérêt. Élise épousera Anselme et Cléante une veuve ; pour lui-même, il a choisi Mariane. Or Élise s’est fiancée à Valère et Cléante aime Mariane.

• Acte II : Élise refuse d’obéir. Cléante découvre que l’usurier anonyme qui lui avance de l’argent est son propre père : chacun reproche violemment à l’autre sa conduite.

« • Acte III : le conflit entre le père et le fils est aggravé par la rivalité amou ­ reuse autour de Mariane.

• Acte W: La Flèche vole la cassette (le trésor) d'Harpagon pour en faire un moyen de pression.

• Acte V: Maître Jacques accuse Valère du vol et durant l'enquête, Harpagon découvre le double jeu de son intendant .

Heureusement, on app r end que Valère et Mariane sont frère et sœur , enfants d'Anselme.

Harpagon consent aux mariages projetés en échange de sa cassette.

Passages -cl és : père usurier et fils emprun t eur (II, 2), Frosine et Harpagon (II, 5), la déclaration d'amour de Cléante à Mariane (III, 7), le monologue d'Harpagon après le vol (N, 7).

THÈMES DOMINANTS • L'av ari ce : le type littéraire et dramatique de l'avare est rénové par une approche psychologique qui met en relief le caractère ma ladif du rapport d'Harpagon à l'argent.

Ce thème prépondérant nourrit le comique de farce comme la satire et affecte tous les autres thèmes de la pièce.

Il commande le dénouement : Harpagon échange Mariane contre son trésor.

• M e nsong e et vérité : ce thème est traité sous les deux formes de la flat­ terie (Valère, Frosine) et de la calomnie (maître Jacques).

Sa fonction est comique, mais surtou t dramatique : il génère des péripéties et alimente une réflexion morale sans donner de réponse claire (Hélas 1 comment faut-il donc faire ? On me donne des coups de bâton pour dire vra~ et on me veut pendre pour mentir [v, 6, maître Jacques)).

• Amour et mari ag e: la jeunesse et l'amour s'opposent à la vieillesse et au mariage d'intérêt.

Ce thème, traditionnel chez Molière, constitue le res­ sort dramatique autour du motif de la rivalité amoureuse entre père et fils.

Le triomphe des jeunes gens indique les préférences de Molière.

• Le s re lation s p ère/e nfants : la question du droit paternel et du devoir d 'obé issance des enfants est posée dans des termes très durs.

À la tyran­ nie du père répond la révolte des enfants : résistance chez Élise, provoca ­ tion chez Cléante.

Ce thème confère à certaines scènes une violence qui dénature la comédie.

STYLE • Le comique de mots - la répétition : Sans dot ! (I, 5) -la gradation : C' en est fait, je n'en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré ! (N, 7) -le jeu de mot : Le seigneur Harpa gon est de tous les humains l'humain le moiltS humain.

(II, 4) -l'absurde :HARP AGON .

Montre-moi tes mains.

LA FLÈCHE.

Les voilà.

HARPAGON .

Les autres.

LA FLÈCHE.

Les autres ? HARP AGON.

Oui.

LA FLÈCHE.

Les voilà.

(I, 3). »

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