L'ARGENT – Zola (résumé et analyse - Fiche de lecture
Publié le 19/08/2013
Extrait du document
Deux mois après le brutal hasard qui lui apprit la liaison entre la baronne Sandorff et
Saccard, Mme Caroline continua à paraître l'intendante dévouée.
Un cocher renvoyé la veille vint lui demander quinze francs qui lui étaient dûs. Elle refusa.
Le garçon insista en lui révélant qui était la maîtresse de Saccard. Il ne manqua pas de lui
révéler certains détails qu'il tenait d'une amie, Clarisse, femme de chambre de la baronne.
Clarisse avait décidée de trahir sa maîtresse. Elle offrit à Delcambre, le procureur général,
de lui faire surprendre avec un autre homme pour seulement deux cent francs.
Pour Delcambre, Saccard était un cochon et un voleur. Une dispute éclata entre les deux
hommes. Saccard ne voulait pas partir. Après tout, c'était lui qui payé les pertes en bourse
de la baronne. Il menaçait de dévoiler le scandale à tout Paris. Le procureur céda et partit,
en jurant à Saccard de lui faire payer tout ça.
«
© largentPrepas.com
Le frère de Busch était traducteur.
D'un tempérament différent de celui de son frère, il
rêvait de la société de demain, celle dessinée par Marx.
Il traduisit la lettre de Saccard : Il
s'agissait de la réponse favorable d'un banquier de Constantinople, un simple oui , dans
une affaire.
Chapitre 2 :
Après sa désastreuse affaire de terrain, Saccard dût quitter son palais du parc Monceau.
Son fils Maxime refusa de l'accueillir sous prétexte de pouvoir continuer à vivre tout deux
en bon accord .
Il songea donc a louer rue Saint-Lazare.
Il s'agissait d'un spacieux
appartement, appartenant à la princesse d'Orviedo, qui le louait pour une modique
somme.
Saccard gardait un train de vie aisé malgré ses difficultés.
La princesse d'Oviedo ne vivait plus que dans une ardente fièvre de renoncement et de
charité dés lors qu'elle découvrit l'origine de la fortune qu'elle hérita de son mari, glanée
dans le sang et dans la boue.
Saccard rencontra la princesse à l'occasion de la réalisation de l'une de ses oeuvres
charitables.
Il lui vendit un terrain pour y construire l'Oeuvre du Travail, un établissement
qui devait remplacer la maison de correction.
Il fut le plus actif et le plus probe de ses
collaborateurs, simplement récompensé par cette joie des sommes considérables qui lui
passaient entre les mains.
Très vite, il envisagea de se consacrer tout entier à
l'administration des bonnes oeuvres de la princesse, et éventuellement l'épouser.
La
princesse refusa.
Saccard ne rêvait que de spéculation; amasser toujours plus d'argent pour régner et
abattre Gundermann.
Il aida Hamelin, un ingénieur habitant la même demeure que lui, à se procurer des petits
travaux.
Très vite il eu connaissance de l'intimité de toute sa famille.
Hamelin vivait seul,
en ménage avec sa soeur Caroline.
Il fut de nombreuses années en mission dans
différents pays d'Orient.
Un jour, il exposa à Saccard un projet d'exploitation d'une mine
d'argent dans le désert du Carmel.
Tout était prêt; il ne manquaient plus que les capitaux.
Saccard flairait là la fortune.
Hamelin, Sa soeur et Saccard devenaient chaque jour un peu plus intimes.
Ils rêvaient de la coquette de la Méditerranée, par la création de la Compagnie générale
des paquebots réunis.
Puis lorsque le vaste chemin de l'Orient serait assuré, ils
débuteraient en Syrie par la petite affaire de la société des mines d'argent du Carmel.
Caroline en vint à s'occuper de l'intérieur de Saccard.
Le travail ne manquait pas.
Elle
occupait ses quelques moments de répit à observer les jardins de l'hôtel voisin, ou vivait la
comtesse de Beauvilliers et sa fille.
Les deux femmes étaient ruinées depuis que le comte
de Beauvilliers avait dilapidé toute sa fortune.
Un matin, Hamelin révéla à Saccard son projet secret, auquel il faisait parfois allusion, le
couronnement de l'édifice .
Il s'agissait de refaire le royaume de Palestine et d'y remettre le
pape...
Peu convaincu, Saccard suggéra de tenir secret ce rêve.
On risquait de se
moquer.
Lorsque Caroline était triste, Saccard venait la consoler.
Non sans vouloir un semblant
d'aventure.
Mais elle s'y refusait, préférant l'amitié à l'amour.
Chapitre 3 :
La lettre russe que Saccard avait reçue était une réponse favorable pour le lancement de
son affaire.
Il venait de trouver un titre pour sa société : La Banque universelle .
Il décida
L'ARGENT – Zola Page 2 sur 10.
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