L'Arbre de Claudel : Fiche de lecture
Publié le 20/11/2018
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L'Arbre
Le symbole de l'arbre est essentiel dans l’œuvre de Claudel. C’est l'image de l’ascension, celle de ce « très grand Arbre » auquel s’adresse Simon Agnel à la fin de la première partie de Tête d’Or, mais aussi l’ascension contrariée de l’« arbre du crucifix», ascension rayonnante qui devient source d’espérance pour l’humanité.
Sous ce titre, l'Arbre, Claudel a publié en 1901 son premier théâtre : Tête d’Or (seconde version), la Ville (seconde version), la Jeune Fille Violaine (seconde version), le Repos du septième jour, l'Echange. Il a peut-être mis ce recueil au point pour le Mercure de France lors de son séjour en France en 1900.
Les remaniements des nouvelles versions sont pleins d’intérêt. La fin du premier Tête d’Or était païenne, dionysiaque :
Ô Bacchus, couronné d'un pampre épais,
Poitrine contre poitrine, tu te mêles à mon sang terrestre! bois l'esclave!
L’imagerie devient résolument chrétienne dans la seconde :
Ô prince vêtu de gloire,
Poitrine contre poitrine, tu te mêles à mon sang terrestre! bois l'esclave!
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