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L'Amant

Publié le 03/01/2016

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Compte rendu de lecture : L'amant I/ Résumé de l’œuvre A 70 ans une femme raconte sa liaison d’un an et demi avec celui qui a été son premier amant. A quinze et demi, cette jeune fille qui vivait en Indochine française rencontre un homme chinois riche et élégant de 27 ans. Ils ont une liaison passionnée et très décrite dans le roman. Il l’aime passionnément alors qu’elle le désire en particulier pour son argent. Le père du chinois de Cholen, ayant prévue de marier son fils à une riche héritière chinoise, s’oppose à leur liaison. La mère de la jeune fille, d’un coté la bat car elle se sent déshonorée, mais en même temps est attirée par l’argent du jeune homme. Après son bac, la jeune fille quitte Saigon et repart en France en 1931. En 1942, son petit frère meurt d’une bronchopneumonie à l’âge de 27 ans. Pour elle, c’est son frère aîné qui est responsable : il l’a beaucoup menacé et battue pendant son enfance. L’amant, lui, c’est marié avec la richissime chinoise qui lui était destiné depuis longtemps par son père. Après la guerre et la Libération, il se rend à paris avec sa femme et téléphone à la narratrice pour lui dire qu’il l’aimera jusqu’à sa mort. II/ Thèmes abordés dans l’œuvre Les thèmes abordés dans l’œuvre sont le plaisir charnel entre la narratrice et le l'amant de Cholen, la famille de Marguerite Duras, le racisme envers les populations locales et la violence qu'il entraîne, la liberté, la quête de soi, l’argent et ses répercussions sur la perception d'autrui et enfin les considérations de la femme à son époque. Nous proposerons donc les problématiques suivantes: 1- Comment Marguerite Duras dénonce-t-elle le racisme de son époque? 2- Comment sont représentées les conditions de la femme dans son œuvre? 3- Comment la relation des deux amants est-elle entretenue? 4- Comment la richesse du chinois est-elle perçue par la famille? 5- De quelle manière Marguerite Duras découvre-t-elle les plaisirs charnels de la vie? III/ Citations issues de l’œuvre qui illustre ces problématiques Ainsi nous allons attribuer à chacune de ces problématiques une ou plusieurs citations tirées du livre (édition de minuit). 1) Comment Marguerite Duras dénonce-t-elle le racisme de son époque? « Les rencontres avec sa familles ont commencées avec les grands repas à Cholen. [...] Ces soirées se passent toutes de la même façon. Mes frères dévorent et ne lui adressent jamais la parole. Ils ne le regardent pas non plus. Ils ne peuvent pas le regarder. Ils ne pourraient pas le faire. » Page 62 « Mes frères ne lui adresserons pas la parole c'est comme s'il n'étais pas visible pour eux, comme s'il n'étais pas assez dense pour être perçu, vu, entendu par eux. » Page 63 « Cela, c'est parce que c'est un chinois, que ce n'est pas un blanc.» Page 63 Nous avons choisis ces passages car ils représentent bien la manière dont la famille de Marguerite Duras à d'éviter tout regard, toute parole à l'égard de l'amant,un chinois. Il ne le considèrent pas comme un blanc, mais comme un tout autre ''être'' puisqu'il n'est pas de la même couleur de peau. On peut donc parler d'une méprise des populations chinoises et indochinoises de la part de blancs. 2) Comment sont représentées les conditions de la femme dans son œuvre? « A cette époque là, de Cholen, de l’image, de l'amant, ma mère a un sursaut de folie […] L'épouvante soudaine dans la vie de ma mère. Sa fille court le plus grand danger, celui de ne jamais ce marier,de ne jamais s'établir dans la société, d'être démunie devant celle-ci, perdue, solitaire. Dans des crises ma mère se jette sur moi, elle m'enferme dans la chambre, elle me bat à coup de poing, elle me gifle, elle me déshabille, elle s'approche de moi, elle sent mon corps, mon linge elle dit qu'elle trouve le parfum de l'homme chinois, elle va plus avant, elle regarde s'il y a des traces suspectes sur le linge et elle hurle , la ville à l'entendre, que sa fille est une prostituée, qu'elle va la jetée dehors, qu&...

« III/ Citations issues de l’œuvre qui illustre ces problématiques Ainsi nous allons attribuer à chacune de ces problématiques une ou plusieurs citations tirées du livre (édition de minuit). 1) Comment Marguerite Duras dénonce-t-elle le racisme de son époque? – « Les rencontres avec sa familles ont commencées avec les grands repas à Cholen.

[...] Ces soirées se passent toutes de la même façon.

Mes frères dévorent et ne lui adressent jamais la parole.

Ils ne le regardent pas non plus.

Ils ne peuvent pas le regarder.

Ils ne pourraient pas le faire.

» Page 62 – « Mes frères ne lui adresserons pas la parole c'est comme s'il n'étais pas visible pour eux, comme s'il n'étais pas assez dense pour être perçu, vu, entendu par eux.

» Page 63 – « Cela, c'est parce que c'est un chinois, que ce n'est pas un blanc.» Page 63 Nous avons choisis ces passages car ils représentent bien la manière dont la famille de Marguerite Duras à d'éviter tout regard, toute parole à l'égard de l'amant,un chinois.

Il ne le considèrent pas comme un blanc, mais comme un tout autre ''être'' puisqu'il n'est pas de la même couleur de peau. On peut donc parler d'une méprise des populations chinoises et indochinoises de la part de blancs.

2) Comment sont représentées les conditions de la femme dans son œuvre? – « A cette époque là, de Cholen, de l’image, de l'amant, ma mère a un sursaut de folie […] L'épouvante soudaine dans la vie de ma mère.

Sa fille court le plus grand danger, celui de ne jamais ce marier,de ne jamais s'établir dans la société, d'être démunie devant celle-ci, perdue, solitaire.

Dans des crises ma mère se jette sur moi, elle m'enferme dans la chambre, elle me bat à coup de poing, elle me gifle, elle me déshabille, elle s'approche de moi, elle sent mon corps, mon linge elle dit qu'elle trouve le parfum de l'homme chinois, elle va plus avant, elle regarde s'il y a des traces suspectes sur le linge et elle hurle , la ville à l'entendre, que sa fille est une prostituée, qu'elle va la jetée dehors, qu'elle désire la voir crever et que personne ne voudra d'elle, qu'elle est déshonorée, une chienne vaut d'avantage.

» Page70-71 – « et après elle rentrera à la pension, et personne pour la punir, la battre, la défigurer, l'insulter.

» Page 108 Nous avons choisis ces phrases car elles démontrent la vulnérabilité et les conditions de la femme dans cette œuvre.

En effet, la jeune femme ne présente aucun signe de débat face a sa mère, elle se fait battre, défigurer et l'insulter.

De plus sa mère n'hésite pas à la rabaisser en public en la traitant. »

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