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L'ALOUETTE de JEAN ANOUILH

Publié le 03/06/2011

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anouilh

 

LE SUJET L'Alouette, une « belle image de livre de prix «, une Jeanne d'Arc pour « imagerie populaire «. Pièce légendaire donc, très familière, presque caricaturale, qui voit, par volonté de fin heureuse, le sacre de Charles triompher du bûcher de Jeanne. Au long d'un acte unique, nous la suivons, toujours victorieuse, à Domrémy auprès de ses parents, à Vaucouleurs devant le sire de Beaudricourt, à Bourges en présence de Charles VII, enfin à Rouen face à ses juges. 

 

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)ABRAHAM SACRIFIANT THtoooRE DE B�zF..

Tragédie, 1550.

Le sujet de cette première tragédie en langu e française vient de la Genèse (chap.

xxul.

Dieu, pour éprouver l'amour que lui porte Abraham, demande à celui-ci de sactmer son fils Isaac.

L'ange du Seigneur retient au dernier moment le bras d'Abraham, qui imm ole un mouton en l'honneur de Dieu.

La tram e de la tragédie, cepen­ dant, est légèrement différente du récit biblique: l'auteur introduit le person­ nage de Satan; r ordre de tuer I saac est donné à Abraham par un ange et non par Dieu; Isaac bâtit l'autel du sacrifice sans savoir qu'il est lui-même la vic­ time, etc.

• Converti au calvinisme en 1548, Théo­ dore de Bèze (1519-1605) met en scène un exemple vertueux, comme il convient pour un théâtre influencé par les mys­ tères médiévaux.

Toutefois, la tragédie est d'une grande valeur poétique.

Le per­ sonnage de Satan •en habit de moine•, plus qu'une charge contre les catho­ liques, donne un sens dramatique à la tentation, tandis que l'angoisse de Sara, l'épouse d'Abraham, et la révolte de celui-ci contre l'ordre divin soutiennent le pouvoir émotif de l'ensemble.

La pièce est assez éloignée de ce qui deviendra la conception classique de la tragédie; cependant la versification aisée et 1 'alter­ nance des tons lui donnent une valeur qui dépasse largement la simple curio­ sité historique.

• Créée (en mai ou en novembre 1550.

selon les critiques actuels) à Lau sann e, où Bèze était professeur de grec, cette pièce marque un tournant dans son écri­ ture.

Après une vie mondaine à Paris, aux côtés de Peletier du Mans qui en fit le principal interlocuteur de son Dialogue de l'Ortographe et prononciation Fran­ çoese (155ll, Bèze (né à Vézelay), qui avait publié un recueil poétique. »

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