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La puissance et la faiblesse, les États-Unis et l'Europe dans le nouvel ordre mondial

Publié le 06/05/2012

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Kagan Robert ; « Psychologie de la puissance et de la faiblesse « ;La puissance et la faiblesse, les . États-Unis et l'Europe dans le nouvel ordre mondial; Paris, Plon ; 2004 (édition originale : 2003), p 49-70

Introduction

Auteur → Robert Kagan est né le 26 septembre 1958 à Athènes, c'est un politologue américain, diplômé de Yale et de la Kennedy School of Governmentd'Harvard et docteur en histoire américaine de l'American University. Il est le chef de file des néo-conservateur et cofondateur avec William Kristol du Project for the New American Century (PNAC). Il est membre du Council on foreign Relations. Il est à l'origine de la lettre du 26 janvier 1998 envoyée à Bill Clinton pour lui demander de mener une autre politique enIrak consistant à renverser Saddam Hussein pour préserver les intérêts américains dans le Golfe.

Kagan fut en 1983 le conseiller en politique étrangère de Jack Kemp, républicain et l'auteur des discours du secrétaire d'État Georges Shultz en 1984-1985, dans l'administration de Ronald Reagan. Kagan est également un éditorialiste occasionnel du New Republic, de Policy Review, du Washington Post et duWeekly Standard.

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« Les européens et les américains, n'ont pas la même vision du monde, notamment sur les grands problèmes stratégiques et internationaux qui seposent aujourd'hui.

Les États- Unis et l'Europe ne s'entendent que sur de rares points et l'incompréhension ne fait que croître.

Les raisons de cedivorce sont profondes et anciennes.

Ainsi, Robert Kagan, met les européens et les américains face à des choix qui engagent leur avenir.

Aussi sepose l'évidente question de la puissance : La puissance est-elle légitime, efficace et souhaitable ? Sur cette puissance, deux acteurs opposés : D'un coté : L'Europe qui est en train de renoncer à la puissance pour accéder au bénéfice d'un monde clos, faitde loi et règles, de négociation et de coopération transnationales, paradis post historique de paix et de relativeprospérité. D'un autre coté : Les américains qui continuent d'exercer leur puissance dans un monde anarchique où loi etrègle sont peu fiables ou la vraie sécurité et la défense et la promotion d'un ordre libéral ne se fait que par ladétention et l'usage de la force militaire Les pays forts et les pays faibles ont une vision du monde différente : ils évaluent les risques différemment, ont une définition de la sécuritédifférente, et ont des niveaux de tolérance face a l'insécurité eux aussi différents. Les pays qui possèdent de gros moyens militaires considèrent que la force est un instrument utile dans les relations internationales.

Mais cespays ont justement trop tendance a l'employer → « Qui dispose d'un marteau voit des clous partout » a l'inverse des pays qui sont privés demoyens militaires ont une psychologie inverse → « qui n'a pas de marteau refuse de voir les clous » Durant la Guerre Froide (1947–1091), la suprématie militaire américaine et faiblesse européenne ont une source de désaccords importants et graves,notamment la course aux armements américano-soviétique et l'intervention américaines dans le Tiers Monde Les européens pensaient qu'ils savaient mieux comment s'y prendre avec les soviétiques en usant de l'amabilité etde la séduction, des liens politiques et commerciaux, , de la patience et de la tolérance.

Point de vue qui se défendet certains américains sont pour (surtout après l'images des États-Unis après la guerre du Vietnam ( 1964 -1975 ) L'Europe dispose de moins d'options militaires et se sentait pendant la guerre froide plus vulnérable, ainsi elle n'a d'autre choix de se montrer endésaccord avec la politique militariste des États-Unis, de plus elle est toujours fragile par rapport au fait qu'elle fut le théâtre des conflits. L'Europe est ici perçue comme le vieux continent elle pratiquerait une politique de la détente, les américains pensent en effet que c'est unenouvelle forme de politique, de conciliation...alors que pour les européens, il s'agit en réalité d'un échappatoire « échapper a la confrontation tropsouvent excessive que prônait Washington dans la guerre froide » (page 51) Les désaccords sont plus tactiques que philosophiques, en effet,nous n'avons pas de conflit sur l'objet de la puissance puisque les deux partis comptent allier leur capacité militaire contre attaque soviétique. La guerre froide aurait eu pour conséquence un accroissement de la disparité des forces ainsi qu'une disparition d'un ennemi commun et uneexacerbation de la différence des points de vue stratégiques et modification de la nature du débat Dans les années1990 les Américains et les européens sont d'accord sur l'essentiel des menaces qui pesaient sur la paix et l'ordre mondial sauf quedans les années 2000 ils ne sont pas d'accord sur ce qui constitue une menace pour l'ordre mondial et la sécurité internationale (ex → Irak) celareflète donc une disparité des forces. Désaccord actuel transatlantiques = identification des nouvelles menaces, pour les États-Unis ce sont les états voyous « l'axe du mal » selon G WBush (page 53) tandis que les européens considèrent le problème autrement et ont tendance a voir les états voyous plus comme des états enfaillite. Pourquoi désaccords ? Explication culturelle → États-Unis exigence déraisonnable de sécurité totale, alors que les européens savent ce que c'estque de vivre dans le danger.

La Première Guerre Mondiale a rendu la France et ses alliés plus craintifs, ce qui explique sa supposée politique deconciliation l3auteur a tendance a justifier le comportement des américains avec plusieurs arguments « ceux disposant des moyens de résoudre un problèmetentent plus souvent de passer à l'acte que ceux qui en sont démunis » page 55 et « l'incapacité a répondre aux menaces conduit à la tolérancemais peut également conduire au déni » Américains concentrent leur attention sur des dangers comme menaces étrangères et parlent de prolifération d'armes de destruction massive, leterrorisme et les états voyous → Europe = dangers = conflits ethniques, migrations, crime organisé, pauvreté, dégradation de l'environnement leseuropéens se préoccupent surtout des problèmes qui peuvent être résolus par un engagement politique et un investissement massif différences de perception non liée uniquement à des questions de psychologie mais aussi émanation d'une réalité concrète conséquence de ladisparité des forces et de la structure de l'ordre international actuel Les menaces d'états voyous sont peut être menaçantes pour l'Europe mais le sont encore plus pour les États-Unis.

L' Europe compte aussi un peusur les États-Unis pour régler le problème a leur place ce qui les impliquerait de façon moindre, elle bénéficie en quelque sorte d'une sécuritégratuite. Les États-Unis représente une cible de choix car non seulement c'est une grande puissance et sa détermination a assumer la responsabilité deprotéger les autres nations. »

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