La présidence de Kennedy

« Dès son élection, il s'entoure d'un brillant état-major politique : Robert McNamara, ancien président de la société Ford, au secrétariat à la Défense, Douglas Dillon, un grand banquier, au Trésor.

JFKest assassiné à Dallas le 22 novembre 1963.

1 LES RÉFORMES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES 1 La politique intérieure de Kennedy passe par un programme de relance économique.

Son projet, d'inspiration keynésienne, passe par une réduction des impôts, une augmentation du déficit budgétaire et une politique de crédit facile {avec néanmoins un contrôle des reve­ nus).

Sa mise en action permet une relance de l'activité de 5 % par an.

Par le vote du Trade Expansi.on Aa (1962), Kennedy espère développer les exportations américaines et donner un coup de fouet à la compétitivité des entreprises .

Sur le plan social, la lutte contre la pauvreté devient la priorité.

lliuvrage de Michael Harrington, I.:Autre Amérique, est un choc pour Kennedy comme pour de nombreux Américains, fascinés jusqu'alors par l'opulence de leur société.

Il révèle, en 1952 la face cachée du rêve américain : misère, chômeurs et sans-abri.

De nombreux projets sont mis au point par la présidence (septembre 1963) : Medicare (une aide médicale gratuite pour les personnes âgées de plus de 65 ans), des subventions aux institutions scolaires et une assistance aux régions défavorisées.

Mais toute cette législation est amputée par le Congrès (une coalition conservatrice de démocrates et de républicains), à l'exception des prêts pour construire des logements, du relèvement du salaire horaire minimal et des allocations de chômage.

1 L'INTÉGRATION RACIALE 1 Cautre combat de Kennedy concerne les droits civiques des Noirs.

Suite au meurtre d'un leader noir dans le Mississippi en juin 1963, et à plusieurs att entats racistes contre une manifestation paci­ fique de Noirs à Birmingham (Alabama), menée par l'une des figures du mouvement pour l'égalité des droits, Martin Luther King (septembre 1963), le président prend des initiatives en faveur de la déségrégation.

Après avoir protégé par des troupes fédérales l'entrée du premier étudiant noir, James Meredith, à l'université du Mississippi, Kennedy propose une loi sur les droits civiques : interdiction de la ségrégation dans tous les lieux publics et dans les transports, égalité raciale à l'embauche, pour le logement, l'inscription sur les listes électorales, etc.

f.assassinat du président met un terme momentané à ce projet législatif de lutte poclfl••• contre fa ••1n1at1onJ, orianl•• le 21 aoat IHJ une « mardte de la liberté u.

A cette occasion, Il prononce son célibre discours : " J'ai fait un rfve.

(.

..

) J• rfve qu'un jour mes quatre roues vivront dans une nation oil Ils seront Jurés non d'apri1 la couleur de leur peau mals d'apris la réalité de leur caractire.

" Cet cc hymne à l'lntégratlon raciale " lui vaut de recevoir le prix Nobel de la Paix en 1964.

Il est assassiné le 4 avril I 968.. »