La Préface de Cromwell, Victor Hugo - Fiche de lecture
Publié le 05/01/2024
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2023
La Préface de Cromwell, Victor Hugo
Date d’édition : 1827
I / Eléments bibliographiques
Fragment extrait de : Littérature : 150 textes théoriques et critiques, J.
Vassevière, N.
Toursel ; Armand Colin (4e édition)
Pages : n°53-56
Plan :
Introduction au texte : p.53-54
L’art ne reproduit pas la nature : p.
54
Extrait (=texte en lui-même) : p.
54-56
Notions Clés : p.
56
II / Présentation rapide de Victor Hugo
Professions :
o Poète
o Romancier
o Dramaturge
But : Il a cherché à étendre toujours plus le domaine de la littérature, à l’ouvrir à
tous les aspects de la vie
III / Présentation rapide de la préface de Cromwell
Préface à valeur de manifeste romantique
Prôner un renouvellement du genre théâtre : « Le caractère du drame est le
réel ; […] tout ce qui est dans la nature est dans l’art »
Le théâtre doit unir le sublime et le grotesque, l’homme étant conçu chez les
chrétiens comme un être fondamentalement double (== en même temps un
corps et une âme)
Répudier l’unité de ton
Refus des conventions classiques : les unités de temps et de lieu
Défini comme « un point d’optique », le drame romantique ne connaît d’autre
modèle que la nature.
Se pose alors la question de la spécificité de l’art
IV / L’art ne reproduit pas la nature
a) La préface de Cromwell, Victor Hugo
Hugo réaffirme la suprématie de l’art par rapport au réel afin de montrer que le
Romantisme n’est pas simplement un mouvement négateur.
Auparavant, il avait démontré la nécessité de l’élaboration esthétique, de « l’unité
d’ensemble » : le Romantisme n’est pas confondu avec le Réalisme.
Victor Hugo
montre, par une sorte de démonstration par l’absurde, que la nature n’entre pas
directement sur la scène, qui ne connaît que l’imitation.
L’œuvre elle-même n’existe pas
en dehors de cette mise en forme traditionnelle qui a recourt à divers « instruments »,
dont « la grammaire et la prosodie » symbolisée par Vaugelas (Remarques sur la langue
française, 1657) et Richelet (auteur du Dictionnaire de la langue française, 1680 et d’un
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traité sur La Versification française).
La métaphore du miroir ne réduit donc nullement
l’œuvre à un reflet fidèle et plat de la réalité puisque le drame est défini comme « un
miroir de concentration ».
b) Compte rendu du Salon de 1859, Baudelaire
Il critique « la doctrine ennemie de l’art » qui se donne pour idéal la
représentation de la nature et aboutit à « l’invasion de la photographie » : « De jour
en jour l’art diminue le respect de lui-même, se prosterne devant la réalité extérieure, et
le peintre devient de plus en plus enclin à peindre, non pas ce qu’il rêve, mais ce qu’il
voit ».
Il exalte au contraire « la reine des facultés » : « L’imagination est la reine du
vrai, et le possible est une des provinces du vrai.
Elle est positivement apparentée avec
l’infini ».
V / Plan détaillé de l’extrait de la préface
1.- Limite posée pour légitimer les idées nouvelles sur l’art qui sépare la réalité
selon l’art de la réalité selon la nature (ligne 1 à 5)
2.- Ne pas confondre la vérité de l’art et l’art (ligne 5 à 8)
3.- Exemple du Cid = démonstration par l’absurde (ligne 8 à 25)
4.- Thèse (l.
26 à 43)
► L’art doit se servir de la grammaire et la prosodie comme d’instruments
(ligne 26 à 34)
► Le drame doit être un miroir de concentration (ligne 35 à 43)
5.- Conclu : Tout ce qui existe peut et doit se réfléchir dans le théâtre sous le
prisme de l’art (l.
44 à 46)
VI / Fichage / Résumé
Les idées qu’il....
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