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La politique à l’ère du ressentiment. Le sombre héritage des Lumières

Publié le 07/03/2022

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« Océane Mariano L1 Info-com La politique à l’ère du ressentiment.

Le sombre héritage des Lumières Par Pankaj Mishra La politique à l’ère du ressentiment.

Le sombre héritage des Lumières est un ouvrage écrit par l’écrivain, essayiste et journaliste indien, Pankaj Mishra.

Lauréat au prix de littérature Windham-Campbell de l’université de Yale en 2014, il obtient notamment une licence de l’université d’Allahabad et finalement une maîtrise en littérature anglaise de l’université Jawaharlal-Nehru.

Tout au long de sa carrière il s’intéresse à la place du bouddhisme dans le monde mais il va également se pencher sur la question de la pensée libérale.

Dans cet extrait du recueil L’Âge de la régression Pankaj Mishra montre que la pensée des Lumières ne satisfait plus au monde politique actuel, en développant notamment le ressentiment du peuple d’un côté et leur pulsions de l’autre. On pourrait alors se demander : Comment expliquer l’émergence de la politique populiste ? Nous y répondrons en montrant que dans cet ouvrage Mishra va opposer la rationalité du siècle des Lumières à un ressentiment Alors que l’émergence et l’accession au pouvoir de grands démagogues viennent traduire une situation codéterminante dans le monde entier on constate une malléabilité plus souple des « masses ».

Cette malléabilité se manifeste par la confusion et la perplexité dans lesquelles se précipitent les élites politiques.

C’est à l’époque des Lumières la conception de la motivation humaine serait illustrée par le fait que les individus seraient des acteurs rationnels mus par leur propre intérêt.

Il est expliqué notamment que la population, doté d’un libre arbitre, est à la poursuite perpétuelle du bonheur et donc d’un évitement de la souffrance.

Cependant, Les Lumières ayant alors une vision des choses simplistes ont omis quelques facteurs pourtant présents dans l’existence humaine : tels que la peur, la méfiance ou encore des « pulsions tristes », comme la vanité ou l’opinion que peuvent avoir les autres sur nous.

Les « bouleversements stupéfiants » dont nous sommes témoins et notamment notre perplexité nous obligent à ancrer nos réflexions dans la sphère des pulsion set des émotions.

Mishra nous demande alors de reconnaître, qu’en ces temps post-communistes et post-libéraux, que, pour citer Michael Ignatieff, « l’humanisme des Lumières et leur conception de l’histoire ne peuvent expliquer le. »

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