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« La Peur », Stefan Zweig

Publié le 19/12/2012

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« La Peur «, Stefan Zweig       Biographie de Stefan Zweig        Stephan Zweig, né à Vienne en 1881. Fils d’un Industriel, il a pu étudier en toute liberté l’histoire, les belles-lettres et la philosophie. Grand humaniste, il a exercé son talent dans tous les genres (traduction, poèmes, romans, pièces de théâtre) mais a surtout excellé dans l’art de la nouvelle (la Confusion des sentiments, Vingt-quatre heures de la vie d’une femme), l’essai et la biographie (Marie-Antoinette, Fouché, Magellan...). Désespéré par la montée du nazisme, il fuit l’Autriche en 1934, se réfugie en Angleterre puis aux États-Unis. En 1942, il se suicide avec sa femme au Brésil.     1)  Tableau synoptique      La Peur est une nouvelle composée d’une soixantaine de pages.      Cette nouvelle met en scène une femme du nom d’Irène, mariée à un riche avocat. Cette jeune femme à une liaison passionnée avec un jeune pianiste malgré le fait qu’e...

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« de son amant.

La peur commence à prendre possession d'elle.

L'histoire ne s'en arrête pas à ce stade et cette mystérieuse femme commence à faire chanter Irène en  menaçant de tous dévoiler à son mari.

Mais le dénouement de l'histoire nous apprend que cette dernière n'est qu'une actrice payée par le mari d'Irène dans le but de lui faire tout avouer et pouvoir lui pardonner.      La nouvelle est composée en trois parties :   - la situation initiale : personnage désorienté après une rencontre étrange avec une femme en sortant de chez son amant.       -  la peur : personnage comme possédé par une peur grandissante. - la chute : la cause de la peur du personnage était provoquée par son mari.   L'action se déroule à Vienne, dans l'appartement d'Irène et chez des amis durant une soirée.      Les protagonistes sont : Irène Wagner, Fritz Wagner (le mari d'Irène), les enfants Wagner, l'amant d'Irène et la mystérieuse femme.    Le narrateur est principalement omniscient : « Elle essaya de se rappeler ce qui s'était passé, mais tout lui paraissait encore être un rêve, sans consistance, sans lien, irréel, comme lorsqu'on vole en rêvant et, pour ce convaincre qu'elle ne dormait pas, elle se tâta la main » (p 71).

Nous voyons donc les lieux de l'action du côté du narrateur.      Le texte narratif et le registre réaliste permet au lecteur une possible identification au personnage et de provoquer une lecture impatiente chez le lecteur pour connaître déroulement de l'action.  Le vocabulaire et le niveau de langage est familier : « Bizarre » (p 33), « Alors, madame Wagner, je ne vais pas tourné autour du pot » (p 55), ...  . »

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