La Peste de Camus (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)
Publié le 24/10/2018
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En août, des camps d'isolement sont créés, l’état de siège puis le couvre-feu sont décrétés (IIIe partie). Epuisées, les équipes soignantes avouent leur impuissance et un sérum est essayé, sans succès, sur l’enfant du juge Othon Dans la ville asservie, la mort frappe Paneloux. Rieux et Tarrou, un soir de novembre, scellent leur amitié par un bain de mer. En décembre, le nouveau sérum sauve Grand et l'on observe un recul de l’épidémie (IVe partie), qui est enrayée après avoir emporté le juge Othon et Tarrou. Rieux apprend la mort de sa femme. Dans Oran libéré régnent le deuil et le bonheur. Son récit terminé, le narrateur explique sa volonté de témoigner (Ve partie). Passages-clés : le premier rat mort (I), le prêche de Paneloux (II), la mort de l’enfant (III), le bain de l’amitié (IV), la mort de Tarrou (V).
THÈMES DOMINANTS
• La peste : symbole du mal universel, mythe qui rend compte aussi bien de la lutte contre l'oppression nazie que des autres formes du mal, la peste a une valeur didactique. Sur un plan idéologique, elle permet d'accompagner la réflexion métaphysique d’une critique sociale, à partir des divers comportements qu’elle met en évidence : collaboration (Cottard), résignation mystique (le père Paneloux), résistance (Rieux, Tarrou, Rambert). Sur le plan narratif, elle inscrit le récit dans la réalité concrète et rend accessible le discours philosophique.
• La lutte : réponse apportée au mal, la révolte (Je refuserai jusqu'à la mon d'aimer cette création où des enfants sont torturés, dit Rieux) qui s’exprime à travers l’action solidaire ou l'éthique individuelle (Être un saint sans Dieu, selon Tarrou) constitue le message idéologique du récit.
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En août, d es camps d'i sol em ,ent sont créés , l'éta t de siège puis le couv re-feu son t décrétés (III• partie) .
Epu isées, les équipes saignante s avouen t leur
impuissance et un sérum est essayé, sans succès, sur l'enfant du juge Oth on .
Dans la ville asservie, la mort frappe Panelo ux.
Rieux et Tarro u, un soir de
novemb re, scellent leur amitié par un bain de mer.
En décembre, le nouveau
sérum sauv e Grand et l'o n observe un recul de l 'épidémi e (IV• partie), qui
est enrayée après avoir emporté le ju ge Othon e t Tarrou.
Rie ux appren d la mort de sa femme .
Dans Oran libéré règnen t le deui l et le bonheu r.
So n récit
terminé , le narrateur explique sa volonté de témoigner 0/• partie).
Passages-cl és : le premier rat mort( !), le prêche de Pane loux (Il), la mort d e l'enfant (IID, le bain de l'amitié (IV), la mort de Tarrou M-
THÈMES DOMINANTS
• La pe ste : symbole du mal universel, mythe qu i rend comp te aus si bien de la lutte contre l'oppression nazie que des au tres formes du mal, l a peste
a un e va leu r didac tique.
Sur un plan idéologiq ue, elle permet d'accompa
gner la réflexion métaphysi que d'une crit ique sociale, à partir des divers
comporte m ents qu'elle met en évidence :co llab oration (Cottard), résigna tion mystique (le père Paneloux), résistance (Rieux, Tarrou, Rambert).
Sur le plan narratif, elle inscrit le récit dans la réa lité concrè te et rend accessi ble
l e d iscours philosophique.
• La lutte : réponse apportée au mal, la révolt e (Je refuserai jusqu'à la mort d'aimer celte création où des enfants sont torturés, dit Rieux ) qui s'exprime à tra
vers l'ac tion solidaire ou l'éthique individuelle (ttre un saint sans Dieu, selon Tarrou) constitue le message id éo log ique du réci t.
• La sépa ration : coupés du mon de, l es personnages se retrouv ent en vase dos, livrés à eux -mêmes .
Sur le plan dramatique , ce thème permet de
mettre en scène la solitude sentimentale et ses effets à l'échelle indivi
d uelle ou collect ive.
Sur le pla n philosophique, elle nourrit une réflexion
su r l'absence , l 'ex il, l'iso lement.
STYLE
• Le style allégorique
-la para bole :Ainsi, à longueur de semaine, les prisonniers de la peste se débatti rent comme ils le purent.
(III)
-la métaphore : Cette forme humaine qui lui avait été si proche, percée maintettant de coups d'épieu, brûlée par un mal surhumain, tordu e par tous les vents haineux du ciel; s'immergeait à ses yeux dans/es eaux de la peste et il ne pouvait rien contre ce naufrage.
M
-la personn ifica tion : Voyez -le, cet ange de la peste, beau comme Lucifer et brillant comme le mal.
(Il)
• Le sty le philosophiq ue
- un vocabu laire
abs tra it :je n 'ai pas de goût, je crois, pour l'héroïsme ou la sain teté.
(IV)
- l e raisonnemen t : je dis seulement qu'il y a sur cette terre des fléaux et des vic-.
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