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La Peste, 1947, Albert Camus

Publié le 26/04/2011

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A.  Titre La Peste  Auteur Albert Camus (1913-1960)  Première publication juin 1947  Editions Gallimard  Genre Roman historique qui témoigne exemplairement de l’accord objectif entre une époque un acteur et son témoin      B.  Fils de Lucien Camus, ouvrier agricole mort pendant la Grande Guerre, et de Catherine Sintes, jeune servante d'origine espagnole, Albert Camus grandit à Alger et obtient son bac en 1932 avant de faire des études de philosophie. Il entame alors une carrière de journaliste et écrit pour Alger Républicain où ses articles le font remarquer. Il part ensuite pour Paris et est engagé pas Paris soir. Dans les mêmes années, il publie 'L' Etranger', un roman qui arrivera en tête du classement des cent meilleurs livres du XXe siècle en 1999. En 1936, il fonde le théâtre du Travail et écrit avec trois amis 'Révolte dans les Asturies', une pièce qui sera interdite. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, il intègre un mouvement de résistance à Paris, tout comme Jean-Paul Sartre, avec lequel il se lie d'amitié.

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« l'été, les décès se multiplient mais les habitants s'habituent aux ravages de l'épidémie.

Plus tard, on assiste àl'agonie d'un jeune enfant, le fils du juge Othon, une mort et une souffrance atroce qui provoque chez Paneloux unecrise de conscience et de foi plus forte que jamais.

Tarrou et Rieux, qui luttent ensemble et sans relâche contrel'épidémie, décident de se reposer un peu.

En janvier, l'épidémie régresse mais fait pourtant de dernières victimes :Othon, puis Tarrou qui meurt, serein au domicile de Rieux.

Il confie ses carnets au docteur alors que celui-ci apprendpar télégramme que sa femme est morte.

A l'aube d'une belle matinée de février, les portes de la ville s'ouvrentenfin.

Les habitants, libérés savourent mais ils n'oublient pas cette épreuve.Le roman est construit de manière assez simple, suivant un schéma narratif basique.

Cependant, le narrateur resteinconnu jusqu'à la fin du livre où on apprend son identité.

C'est Rieux qui a voulu raconter ces événements avec laplus grande objectivité possible.

Il sait que le virus de la peste peut revenir un jour et appelle à la vigilance. D.Rieux est le docteur de la ville d'Oran.

Il est l'un des premiers à identifier les symptômes de la maladie, et devient unpersonnage central dans l'organisation sanitaire de la ville.

C'est un personnage entreprenant, qui n'a pas peur dudanger et qui lutte d'ailleurs contre la peste du début à la fin de l'épidémie.Rambert est un journaliste parisien faisant de tout son possible pour quitter la ville où il n'était que de passage car ilveut rejoindre sa fiancée.

Puis il se sent petit à petit solidaire de la misère des autres.

Il décide donc de rester etparticipe aux formations sanitaires pour aider les habitants.Tarrou est un peu le double de Rieux.

Il est fils d'un procureur et étranger à la ville.

Il décide de retracer sa proprechronique de l'épidémie dans ses carnets dont le narrateur, Rieux s'est inspiré.

C'est un philanthrope qui lutte poursauver autant de vies que possible.

C'est principalement lui qui s'occupe des formations sanitaires. E.Dans La Peste, Camus aborde le problème du mal dans le monde, qui a tant agité les philosophes du XVIIIème siècle.C'est d'ailleurs un sujet indémodable, puisque un monde sans problèmes, et sans misère est encore aujourd'huimalheureusement inimaginable.

Je pense que l'auteur veut avant tout faire passer un message, son message ; ilexprime son opinion personnelle par la bouche du docteur Rieux qui par exemple s'élève contre les argumentsreligieux du Père Paneloux qui présente la peste comme un châtiment envoyé par Dieu pour décider les hommes à seconvertir et à reformer leur vie.

Camus lui intègre un personnage qui au contraire ne reste pas passif ; Rieux estl'inverse de quelqu'un d'inactif dans cette épidémie.

Je pense qu'Albert Camus a voulu d'abord rappeler comment uneépidémie peut anéantir une population mais aussi comment on peut avoir le courage de la combattre, un courageque l'on retrouve bien chez les principaux protagonistes de son roman.

De plus, peu de temps après la publication deson roman, Albert Camus précisa à ses lecteurs : « La Peste, dont j'ai voulu qu'elle se lise sur plusieurs portées, acependant comme contenu évident la lutte européenne contre le nazisme ».

La Peste est donc visiblement latraduction d'une expérience collective ; la peste représente évidemment la « peste brune », c'est-à-dire les nazis.Et les notations qui évoquent ces années noires sont nombreuses au fil du texte, l'Occupation allemande et laRésistance : l'incapacité des pouvoirs en place se réfère dans le roman à la préfecture et la municipalité qui neréagissent pas, qui ne prévoit rien qui soit à la hauteur de la situation.

La presse ignorante, mensongère et censurée(les journaux se faisant l'écho de la version préfectorale, des communiqués officiels) ; les rationnements del'essence et des vivres ; les ruptures de stocks, la pénurie de papier ; le problème du ravitaillement ; le marché noir; les fosses communes….

Ce roman prend finalement un rôle dénonciateur. F.J'ai plutôt apprécié la lecture de ce roman qui fut assez agréable.

L'alternation régulière entre la description et lesdialogue rendait la lecture plus facile et m'a permit de bien rentrer dans l'intrigue.

C'est en plus une histoire à thèmecaché qui est très intéressant car recréer les mêmes sensations que pendant la Seconde Guerre Mondiale à uneépoque et dans des conditions totalement différentes était original de la part de l'auteur.

J'ai pris plaisir à lire ceroman et à me mettre dans la peau de son narrateur en rentrant dans un combat difficile que celui de combattreune épidémie de la peste.

Je n'ai pas rencontré de difficultés et les nombreuses notes de vocabulaires présentesdans mon édition m'ont en plus aidé dans ma lecture. G.Boulomanes : amateur de jeux de boules (p.12)Abyssinie : ancien nom de l'Ethiopie (p.111)Jaboter : bavarder, jacasser (p.160)Baladeuses : voitures attachées à la motrice d'un tramway (p.197)Le statu quo : l'état actuel des choses, la situation présente (p.296) H.« C'est au moment du malheur qu'on s'habitue à la vérité, c'est-à-dire au silence »Cette phrase illustre bien la sensation qu'on peut avoir face à un décès, le malheur débordant qu'on a alors en soinous laisse muet.

La vérité qui cause notre malheur nous laisse muet.«On se fatigue de la pitié, quand la pitié est inutile»Cette expression définit clairement l'inutilité de la pitié.

Dans le contexte de la peste, il est inutile d'avoir pitié, il fautagir.. »

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