La Peau de Chagrin, Honoré de Balzac (fiche de lecture, résumé et analyse)
Publié le 23/01/2012
Extrait du document
·
1.
Balzac nait à Tours en 1799, et décède en 1850 à Paris. Il est scolarisé dans un pensionnat jusqu'à l’âge 14 ans, où il semble préférer la lecture aux études. Il achève cependant ses études à paris entre 1814 et 1816. Il est destiné à une carrière juridique, mais étant donné sa passion pour la lecture, il se lance dans l’écriture d’une tragédie en vers. Cependant, un critique lui déconseille la carrière littéraire. Mais il ne se décourage pas et continue à écrire diverses œuvres sous divers pseudonymes. Ces dernières ne lui rapportent pas grand-chose mais contribuent à sa formation littéraire. Il tente de se tourner vers l’imprimerie en 1825 mais fait faillite et se tourne de nouveau vers la littérature. Dès ses premiers succès dans les années 1830, il est introduit dans les salons aristocratiques et littéraires. C’est le début d’une vie riche, mais ses nombreux voyages le ruinent et le forcent à beaucoup travailler. Balzac possédera aussi de nombreuses amantes, mais se mariera peu de temps avant sa mort à Mme Hanska. C’est un maitre incontesté du roman et il en a abordé plusieurs genres : le roman historique / politique, avec Les Chouans, le roman philosophique avec Le Chef-d'œuvre inconnu, le roman fantastique avec La Peau de chagrin, le roman poétique avec Le Lys dans la vallée, les romans réalistes et psychologiques avec Le Père Goriot ou Eugénie Grandet.
Son œuvre romanesque s’intitule La Comédie Humaine, et son projet est d'explorer les différentes classes sociales et les individus qui les composent. Il entend « faire concurrence à l'état civil « selon la formule qu'il emploie dans l'Avant-propos de la Comédie humaine[]. C’est Le Père Goriot qui marque l’étape le plus importante de la construction de son projet d’ensemble.
«
En effet cette monarchie suit les journées révolutionnaires manquées, et cette
période est vécue comme une grande déception pour tous, en partie pour les
écrivains.
Les conservateurs, reprennent le pouvoir, et rares sont les réformes.
Les
détenant du pouvoir économique s’emparent du pouvoir politique.
Cette
monar chie est présentée comme celle du règne de l’argent et une victoire de la
Bourgeoisie.
• La Présentation du Roman
1.
Quelle signification accordez -vous au titre du roman ?
Dans l’œuvre, la peau de chagrin est un talisman qui permet à son détenteur
d’obtenir tout ce qu’il souhaite, mais à chaque désir, la peau rétrécira, tout comme
la vie du possesseur de cette dernière s’abrégera.
La peau de chagrin est un
élément -clé du roman, sans laquelle l’histoire n’aurait jamais existé.
Aujourd’hui,
cette expression est utilisée couramment pour designer quelque chose qui se réduit
jusqu’à atteindre une taille minimale.
Le ‘chagrin’, n’a rien à voir avec la tristesse,
c’est en réalité une sorte de cuir fait a partir de la peau de croupe d’un cheval ou
d’u n âne.
Balzac joue avec les mots et ne nous explique pas la signification du
‘chagrin’ et l’on peut, au début , penser qu’il s’agit effectivement de la tristesse,
relative à Raphaël , bien qu’à la fin du roman, on comprenne la signification de ce
titre.
2.
Quelle est la sig nification de l’épigraphe ?
L’épigraphe est, pour ce roman, une espèce de ficelle, qui n’est pas tendue mais
plutôt qui se plie tel un serpent.
On peut lire sous cette épigraphe, le nom de
Sterne, le nom d’une de ses œuvres, Tristram Shandy.
Laurence Sterne est un
romancier et ecclésiastique britannique , du XIIème siècle… il faut savoir que
nombreux étaient les écrivains se réclamant de Sterne.
Parmi ces derniers, Balzac
figurait.
Cette vignette représente le moulinet que le caporal Trim exécute (dans
Trist ram Shandy) avec son bâton, pour dire ce qu’il pense du mariage.
Quant à la
signification de cette épigraphe, on pourrait déduire que cette ficelle (ou ce
serpent) est une allégorie de la vie.
En effet, la vie est faite de hauts et de bas,
d’ondulation, c’ est une promenade, dont on ne connaît pas l’arrivé, une histoire
dont on ne connaît pas la fin.
La valeur Balzac attribue à cette épigraphe par
rapport à la Peau de chagrin est la suivant : « un drame qui serpente, ondule,
tournoi et au courant duquel il faut s’abandonner comme le dit la très spirituelle
épigraphe du livre » ce serpent, est bien une allégorie à la vie.
Balzac le confirme
en disant « La Peau de chagrin est l’expression de la vie humaine, abstraction faite
des individualités sociale : la vie, avec ses ondulations bizarres, sa course
vagabonde, et son allure serpentine, avec son égoïsme, toujours présent sous milles
métaphores.
» Voila ce que l’on peut dire de l’épigraphe..
»
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