La Mer de Michelet (résumé & analyse)

La Mer

Troisième d’une série d’ouvrages d’histoire naturelle inaugurée en 1856 par l’Oiseau, poursuivie par l'insecte (1857), et qui s’achèvera avec la Montagne (1868), la Mer, écrite pendant que s’élabore une autre série (l'Amour, 1858; la Femme, 1859; la Sorcière, 1862), chante poétiquement les éléments tout en se voulant ouvrage de vulgarisation scientifique où la philosophie embrasse le champ des sciences naturelles et humaines.

Synopsis. — Le texte commence par « un regard sur les mers », conçu comme un panorama depuis le rivage, un tableau des plages, des grèves et des falaises, et une vue globale du cercle des eaux. Sont aussi évoqués les mouvements de l'océan et les phares. C'est ensuite « la genèse de la mer», exaltation de l'origine de la vie et de la faune marine. «La conquête de la mer» retrace l'aventure humaine sur les flots. « La renaissance de la mer» enfin rapproche cette grande force et notre grande faiblesse. Des bains de mer à la « vita nuova des nations » s'énonce l'épopée moderne. Michelet y voit l'aspiration d'une humanité qui veut « remonter la barque, et pousser de [ses] fortes mains au cabestan de l'avenir ».