La légende du roi Arthur (résumé & analyse)
Publié le 14/11/2018
Extrait du document
• Mais c'est à la télévision que le mythe d'Arthur trouve une nouvelle vie dans l'humour. En 2004 apparaît sur le petit écran français Kaamelott, d'après une idée d'Alexandre Astier. Ce réalisateur réalise une parodie remarquée pour son sens aigu de l'anachronisme, du comique de situation et de mots, et pour les très nombreuses références auxquelles il renvoie. Celles-ci tiennent aussi bien à la saga, à la légende et aux mémorables qu'aux romans courtois et à la cinématographie qui en fut tirée.
CELUI PAR QUI LA LEGENDE ARRIVE
Gilgamesh, Ulysse, Énée... et le roi Arthur. Derrière ces noms prestigieux se cachent des histoires que l'on appelle contes, mythes, légendes, fables. Mais, de quelque façon que l’on qualifie les aventures de ces héros, ce sont tous des textes fondateurs de notre culture. Et si, en l'occurrence, la légende arthurienne est sans conteste le texte fondateur de la culture anglo-saxonne et celte, c'est aussi et surtout la source d'un roman qui a traversé les siècles : La Quête du Graal. Ce chef-d'œuvre littéraire est également l'un des plus beaux textes du Moyen Âge.
LES SOURCES
La véritable histoire du roi Arthur
Toute légende a un fond de vérité historique. Elle s'inspire toujours de personnages réels - des chefs de guerre, par exemple - qu'elle transforme en héros hors du commun en amplifiant le récit de leurs aventures ou exploits. Arthur a peut-être été l'un de ces combattants dont la bravoure a marqué les mémoires, aux temps troubles des invasions barbares
- c'est-à-dire à la fin de l'Antiquité.
• Au ier siècle, une grande partie de l'île de Bretagne devient romaine. Les envahisseurs entreprennent alors de « civiliser » ces barbares qui adorent des divinités liées à la nature, à la forêt, aux sources et aux fontaines. Chaque tribu a de fait son druide, un chef religieux mais aussi politique, tel le Merlin de la légende, personnage probablement inspiré de cette tradition du druide.
• Pourtant, les empereurs romains se désintéressent peu à peu de leur colonie. Au v* siècle après J.-C.
- plus précisément aux environs des années 420 -, la Bretagne est ainsi menacée par des hordes de Saxons qui, venus de Germanie, envahissent d'abord les rives et les ports, puis, plus avant, les terres celtes du nord de l'île, pillant, tuant et dévastant tout sur leur passage ; bientôt, ils menacent de franchir le fameux mur d'Hadrien. C'est alors que l'on voit apparaître un certain Lucius Artorius Castus, un chef de guerre, sarmate d'origine.
• Artorius est probablement le fils d'un vétéran de l'armée romaine et d'une Bretonne. Devenu - peut-être - général d'armée, il conduit la bataille contre les envahisseurs saxons et défend le mur d'Hadrien. On lui attribue douze victoires ; mais ce chiffre est sans doute symbolique, puisqu'il reprend en fait la tradition chrétienne des douze apôtres. Cet Artorius est-il chrétien ? Toujours est-il qu'il remporte la bataille de Badon, au nord de Salisbury, ce qui met fin aux ambitions territoriales des Saxons.
• On suppose que, dans ce long combat et singulièrement dans certaines batailles, Artorius fut aidé par les tribus guèdes et pietés, ces peuples des forêts dont l'un des chefs s'appelait Merlinus Ambrosius ou Myrddin. Et Ton suppose toujours que la reine Gwenhwyfar, nom qui signifie « le blanc fantôme », était une Pieté qui se maria avec Artorius pour sceller l'alliance et la réunion des différentes tribus de Bretagne. Quoi qu'il en soit, grâce à Artorius, la paix revint en Bretagne, du moins jusqu'à la bataille de Camlann, non loin du mur d'Hadrien, où Artorius devait trouver la mort.
Les traces écrites
Plus tard, des moines soucieux de faire coïncider la vérité historique avec la tradition populaire et les récits fabuleux prétendirent avoir retrouvé la tombe d’Arthur à Glastonbury, situé bien à l'intérieur des terres. C'est au vu' siècle que, pour la première fois, dans un manuscrit rédigé en latin, est attesté le nom d'Arthur. Entretemps, la légende avait suivi son cours et s'était imposée, contant à foison les hauts faits d'Arthur et de L'Histoire des Bretons (Historia Brittonum, attribuée à Nennius, un compilateur gallois).
DE LA LÉGENDE À LA LITTÉRATURE
Arthur a probablement vécu au Ve siècle, et ce n'est qu’au xiie siècle que sont apparues les premières versions écrites de sa légende. Dans l'intervalle de 700 ans, son histoire a été contée oralement, de part et d'autre de la Manche, tant en Angleterre qu'en France. EL dans cette histoire, la tradition orale et populaire a mêlé la saga, la légende et les mémorables, qui sont trois manières de récit, trois façons de raconter l'héritage du passé.
«
Ainsi,
à travers la légende arthurienne,
on se souvient des temps lointains,
historiques (le V' siècle), où un général
{Artorius, Artus, Arthur), entouré de ses
valeureux compagnons les chevaliers,
chassa les envahisseurs saxons.
Et dans
la légende subsistent des noms de lieux
DE L'ORALITÉ authentiques
qui
furent le théâtre
de batailles
mémorables :
Badon, Salisbury,
Camlann ...
AU ROMAN COUR TOIS
Pour devenir littéraires, les formes
simples, orales, doivent être écrites
par un auteur et se « figer " ainsi dans
la permanence de l'écriture et du livre.
La forme savante prend alors le relais
de la forme simple.
• Vers 1135, Geoffroy de Monmouth
(1100-1154), un Gallois, écrit une
Histoire des rois de Bretagne, dans
laquelle est fait mention d'Arthur
et d'une assemblée de chevaliers.
Vingt ans plus tard, « maître » Wace,
écrivain anglo-normand, est le premier
à décrire, dans le Roman de Brut,
l'assemblée de la Table ronde.
• À partir de ces textes, le poète français
Chrétien de Troyes (v.
113 5-v.
1183),
dans la seconde moitié du Xli' siècle,
va composer une œuvre riche en
invention et en créativité.
Il est en effet
le véritable fondateur de la légende
arthurienne, dès lors conçue comme
un vaste cycle, c'est-à-dire comme un
ensemble de récits mettant en scène,
à tour de rôle, différents chevaliers
et diverses péripéties.
S'il n'en est
pas le héros principal, toutes les
aventures tournent autour de la
personne d'Arthur et de son château
de Camelot, d'où partent la plupart des
histoires qui forment le cycle :
Érec et Énide, Cfigès ou la Fausse
Morte, Perceval ou le Conte du Graal,
Yvain ou le Chevalier au lion, Lancelot
ou le Chevalier à la charrette ...
• Chrétien de Troyes ajoute le thème
inédit du fin'amor, ou amour parfait
que le chevalier voue à sa dame .
Avec
lui, les chevaliers de la Table ronde
sont des héros aux manières nobles et
raffinées.
Ainsi la légende arthurienne
passe-t-elle à la littérature courtoise
(adjectif dérivé du mot « cour »), dans
laquelle la force brutale et les instincts
��
�� guerriers n'ont '- plus de place.
Si le chevalier
combat au
tournoi, subit
des épreuves,
part en guerre,
c'est pour
défendre les
couleurs de sa dame aimée ou pour la
délivrer.
Et si, comme Lancelot, il hésite
-ne serait-ce qu'un instant- à monter
dans une charrette d'ordinaire réservée
aux criminels déshonorés que l'on
conduit au supplice, sa dame lui en
tient rigueur -longtemps ; car, dans
le cœur du chevalier, l'orgueil ne doit
jamais prendre le dessus sur l'amour
qu'il éprouve pour elle, a fortiori sur
la soumission totale qu'illui doit.
• Autre particularité, en ce Xli' siècle :
on commence à rédiger les livres dans
la langue parlée, et non plus en latin,
qui jusque-là était la langue de l'écrit.
Or,
cette langue est appelée « roman »
(aujourd'hui, on dit« ancien français»).
Les livres écrits en langue romane
prennent alors le non de romans -en
particulier ceux de Chrétien de Troyes,
désignés par l'expression « romans
courtois " ou « romans de la Table
ronde».
·Au Xlii' siècle, la légende arthurienne
continue d'inspirer de très nombreux
auteurs.
Robert de Boron écrit ainsi, en
prose, le Roman de l'histoire du Graal.
En Allemagne, Wolfram von Eschenbach
compose pour sa part un Parzival
(Perceval).
On peut encore citer des
œuvres anonymes : Lo Mort du roi
Arthur, La Quête du Saint-Graal, ou
encore, en Angleterre, Sir Perdval
of Wales (« Perceval le Gallois ") et
Sir Gawain and the Green Knight
(« Couvain et le Chevalier vert ").
• Au XV' siècle, en plein cœur de la
guerre de Cent Ans, l'écrivain anglais
Th omas Malory orchestre une vaste
compilation de la légende arthurienne,
qu'il publie sous le titre de La Morte
Darthur.
• Ensuite, l'idéal chevaleresque se perd,
et Arthur tombe peu à peu dans l'oubli.
Il faudra attendre le XIX' siècle pour que
les romantiques, fascinés par le Moyen
Âge, redonnent au mythe d'Arthur
toute sa vigueur, en littérature,
en peinture et en musique.
Dans la grande lignée des textes
fondateurs, le cycle arthurien mêle
quête, amours, trahisons et exploits.
• Le roi Vortigern règne sur le royaume
de Logres.
Après avoir assassiné l'ancien
souverain, il exerce sa terrible tyrannie.
_ _.
....
-- ._ Mais
le fils du
���mG� roi
mort, uther
[� Pendragon,
a réussi à s'enfuir.
Devenu homme,
il entreprend
d'assiéger le
r� ���
�� château de L; Carduel et
renverse Vortigern.
La paix est revenue.
• Au cours d'un festin, Uther rencontre
Ygraine, la femme de son vassal, le duc
de Tintagel.
Il en tombe éperdument
amoureux.
Avec l'aide de Merlin, son
conseiller, il s'introduit une nuit dans
le lit de la belle, sous l'apparence du
duc.
De cette union naît Arthur.
À la
mort du duc, Uther épouse Y graine, et
Merlin s'occupe d'élever Arthur à son
gré.
Arthur apprend la chevalerie et
les armes sous l'autorité d'Auctor,
le père de Keu.
• Quand Uther Pendragon meurt
assassiné, le royaume est menacé
par une invasion saxonne.
Au même
moment, à Logres, sur la place de
l'église, une épée fichée dans une
enclume fait son apparition.
Elle a
pour nom Excalibur.
Chaque seigneur
s'emploie à la retirer de son fourreau
de pierre, sans jamais y parvenir.
C'est
l'adolescent Arthur qui réussit l'exploit
de l'en déloger.
Proclamé roi, Arthur
s'évertue à ramener paix et harmonie
dans le royaume.
• C'est en prêtant main-forte à son allié,
le roi Léodagan, qu'Arthur tombe sous
le charme de la fille de ce dernier, la
belle Guenièvre.
À Camelot, Arthur
et son épouse Guenièvre règnent
entourés de preux chevaliers : Keu,
Gauvain, Tristan ...
Tous se retrouvent autour
d'une table ronde, dont Merlin
a eu l'idée du temps d'Uther Pendragon.
Néanmoins, à cette table, il y a un siège
vacant pour celui qui sera le meilleur
d'entre tous, c'est-à-dire celui qui
retrouvera le Saint-Graal, la coupe
qui a recueilli le sang du Christ.
C'est
alors que parait à Camelot Lancelot
du Lac, le Chevalier blanc.
Guenièvre
et lui tombent amoureux l'un de l'autre.
• Trahi par son épouse et son meilleur
ami, abandonné par l'enchanteur
Merlin qui demeure prisonnier
de Viviane à Brocéliande, sa cour
dépeuplée des chevaliers de la Table
ronde partis en quête du Graal, Arthur
se voit contraint d'affronter à nouveau
les Saxons, qui ont fait alliance avec
le traître Mord red, le fils né d'un
accouplement contre nature avec
sa demi-sœur Morgane.
Arthur
tue Mordred en duel, mais il est
mortellement blessé.
Il demande
alors à son fidèle
écuyer de jeter
Exca/ibur dans
les eaux du lac,
afin qu'elle ne
tombe pas dans
des mains ennemies.
Une main jaillit
des eaux, s'empare de l'épée, puis
l'entraîne dans les profondeurs.
Enfin,
les Dames d'Avalon emportent Arthur
sur une barque à destination de leur
ile enchantée.
PERSONNAGES
DU CYCLE AR
THURIEN
Les personnages du cycle arthurien
ont.
outre leur fonction narrative,
une dimension symbolique.
·Arthur: fils
d'Uther Pendragon
et de son amante
Ygraine ; époux
de Guenièvre.
Arthur est une
figure quelque
peu théorique,
déterminée par
l'extérieur, notamment les hommages
qui lui sont rendus selon un code
chevaleresque.
En cela, on peut le
rapprocher de Charlemagne.
Mais
Arthur symbolise surtout le passage
du monde féerique et sauvage, avec
son conseiller Merlin, au monde
chrétien, avec la quête du Graal.
• Gauvain : fils du roi Lot d'Orcanie
(royaume des iles Orcades) et neveu
d'Arthur.
Contées par différents
romanciers, ses aventures
composeraient un « roman de
Gauvain ».
Il est l'ami fidèle, le
compagnon de tous les dangers.
Il accompagne Lancelot dans Lancelot
le Chevalier à la charrette et Yvain
dans Yvain, le Chevalier au lion.
• Guenièvre : fille de Léodagan, roi
de Carmélide ; épouse d'Arthur et
amante de Lancelot.
Elle introduit
un type nouveau dans la littérature
du Moyen Âge : la femme adultère
qui, tout en étant consciente de sa
faute et en luttant contre elle, y trouve
une sorte d'intensification de l'amour.
Elle diffère d'Iseult la Blonde, qui est
le jouet de la fatalité.
• Keu :fils d'Auctor, qui éleva Arthur
en même temps que son propre fils.
Premier compagnon d'Arthur, Keu
deviendra sénéchal de la Cour.
Dans
les romans de Chrétien de Troyes, il
représente la médisance et la fatuité.
MERLIN
Merllrlest une figure
majeure
du cyde
arthurien.
En effet, il fait
le lien entre la saga, qui est païenne,
et la légende, qui est chrétienne.
Merlin est sans conteste la figure
la plus touchante du roman.
Le premier à avoir fixé le personnage
de Merlin est le Gallois Geoffroy de
Monmouth (11Q0-1154), avec une Vie
de Merlin et l'Histoire des rois
de Bretagne.
Au xm• siècle, le poète
normand Robert de Boron rédige
Merlin, poème en prose s'intégrant
à l'œuvre collective de l'Histoire du
Graal.
À noter aussi, à cette même
époque, des œuvres anonymes,
dont Les Prophéties de Merlin
et Merlin de Calédonie.
Selon la légende, Merlin est le fils
d'un démon et d'une vierge nommée
Candida.
Tout d'abord conseiller d'Uther
Pendragon, il devient ensuite celui de
son fils Arthur.
Merlin est partagé entre
la Cour, où il demeure six mois par an,
et Brocéliande, où il séjourne le reste
du temps.
Mais, peu à peu, Arthur se
détache de Merlin, qui finira ses jours
à Brocéliande, où Viviane, son amante,
le retient pour l'éternité grâce à un
sortilège que lui-même lui a enseigné.
Merlin est fascinant par son ambiguné,
oscillant entre bien et mal, entre
esprit et matière.
Son ambivalence
se manifeste dans ses rapports avec
les hommes.
Fils du démon, il les
effraie ; mais il sait aussi les charmer.
Lui-même détient le pouvoir absolu,
comme conseiller d'Arthur ou d'Uther,
mais apprécie la solitude des forêts.
Enfin, il se laisse capturer plus ou
moins volontairement par VIViane,
sans en être vraiment dupe.
Ce dernier
trait de caractère, victime d'un amour
absolu, achève de faire de Merlin
un personnage voué aux vicissitudes
de la condition humaine.
•
Uther Pendragon : roi de Logres ;
amant puis époux d'Ygerne, père
d'Arthur.
• Ygraine : amante Onvolontaire)
d'Uther Pendragon, qui l'a abusée
alors qu'elle était l'épouse du duc
de Tintagel ; mère d'Arthur.
• Yvain : fils d'Urien, roi du pays de
Reghed.
Les Gallois le nommaient
Owein.
LIEUX DU CYCLE ARTHURIEN
Tout comme les personnages, les lieux
ont une fonction qui dépasse celle du
cadre du roman.
Si la plupart peuvent
être situés géographiquement comme
historiquement, la légende leur confère
une aura magique et symbolique qui,
aujourd'hui encore, n'a rien perdu
de son charme.
• Avalon : lieu élu de la féerie.
l'identification géographique
de cette ile a donné lieu, tant en
Grande-Bretagne qu'en Armorique,
à d'innombrables recherches.
Une
tradition rapporte que le chef breton
Arthur fut transporté en ce lieu après
la bataille de Cam lann, pour y être
soigné par des magiciennes.
Une
autre version assure que cette ile
abrite le tombeau d'Arthur.
• Badon (mont) : ce mont vit la bataille
victorieuse livrée, vers 510, par l'Arthur
historique aux envahisseurs saxons.
Elle est mentionnée en 540 dans les
écrits de Gildas.
Il semble qu'il s'agisse
des environs de l'actuelle Salisbury
et, plus précisément du lieu appelé
aujourd'hui Badbury Rings, dans
le comté de Dorset.
• Brocéliande: c'est dans le Roman
de Brut, de Wace, qu'il est fait mention
1-------------i pour
la première fois de la« forêt de
Bréchéliant ,, et de sa fontaine de
Barenton.
Cette immense forêt,
•
Lancelot : fils du roi Ban de Bénoïc et
de la reine Hélène ; enlevé par Viviane,
il reçoit d'elle son éducation dans le
royaume du Lac.
Lancelot est un
personnage pour le moins ambigu,
à la fois fidèle et infidèle à Arthur,
tantôt comme chevalier et tantôt
comme amant de la reine.
Dans
Lancelot le Chevalier à la charrette, il
fait passer son amour avant l'honneur,
n'hésitant pas pour cela à monter dans
la charrette de l'ignominie.
Il est le père
de Galaad, enfant naturel qu'il a eu
avec la fille du Roi-Pêcheur, et qui, lui,
incarne le chevalier pur par excellence,
seul digne de retrouver le Graal.
• Méléagant : fils du roi Baudemagus ;
ravisseur de la reine Guenièvre.
Dans
le cycle arthurien, Méléagant symbolise
le fourbe et le félon.
•Morgane:
magicienne ;
une des trois filles
d'Ygraine, épouse
d'Uther Pendragon
en secondes
noces.
Elle abuse
son demi-frère
Arthur, dont
elle aura un fils,
le vil Mordred.
qui
recouvrait une bonne part de la
Br eta gn e intérieure, était le royaume
des fées et des enchantements.
Ce
que les hommes ont épargné constitue
aujourd'hui la forêt de Paimpont
{Ille-et-Vilaine).
On peut y retrouver
la fontaine de Barenton, la fontaine
de jouvence, le tombeau de Merlin.
On peut aussi y visiter l'église celtique
de Tréhorenteuc et s'y perdre dans
le Val-sans-Retour.
• Camlann (bataille de) : lieu de la
bataille victorieuse où fut mortellement
blessé l'Arthur historique- et bientôt
légendaire.
• Carduel : capitale du pays des
Silures, en pays de Galles méridional
(aujourd'hui comté de Monmouth).
Le roi Arthur aimait, dit-on, à y tenir
sa cour.
• Logres : royaume d'Uther Pendragon,
père du roi Arthur ; parfois identifié
avec l'Angleterre.
Le nom français
(dont une étymologie très fantaisiste
assure qu'il s'agirait du « pays des
ogres ») est en fait une transposition
du gallois Lloegr.
• Tin tagel : célèbre château planté sur
la côte nord de la Cornouaille insulaire.
Lieu de naissance du roi Arthur..
»
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