La Condition humaine d'André Malraux (analyse détaillée)

« • V• partie : pris par le jeu, Clapp iq u e laisse passer le rendez -vous .

Kyo et May, qui l'attenda ient, sont pris par la police .

Clappique ten te d'intercéder au près de Konig pour les sauv er.

Le Kuornintang détru it la permanence.

• VI• par tie : Konig in te rro ge Kyo sous la torture.

À six heures du matin , 200 communistes seront jetés dan s la ch aud ière d'une locomotive.

Le lende ­ main, May e t Gisors veillent le corps de Kyo .

• VII• partie : à Par is, Ferrai continue à défendre les intérêts capitalistes.

À Kobé, le com bat se poursui t p our May et les proscrits, en souvenir de Kyo .

Passage s-clés : la pr em ière t entative d'assassinat de Tchang par Tchen (IV), l'exécution des commu nistes (VI).

THÈMES DOMINANTS • Le destin de l'homme , fait de tout ce qui imp ose à l'homme la wnscien ce de sa condition, es t un leitmotiv qui s'exprime par des accents épiques.

L'homme est ti raillé entre la conscienc e simultan ée de la servitude humaine e t son désir d'y écha pp er ; son triomphe con tre l'absurd e, son héroïsme pe ut-être, rési dent dans son engagement.

• La solitude, thème commun à pres que tous les personnages, dynamise l'œuvre.

Gisors est prisonnier d'une solitude interdite où nul ne Je rejoindra jamais ; même Kyo le chef vénéré ressent une grande dépendance , l'angoisse de n'être qu'un homme, que lui-même.

Quant à Tchen, il était seul.

Enwre seul .

Pour d onner enfin un sens à leurs vies, tous veulent briser l eur soli tud e dan s un grand mo uvement, don t le roma n es t le réci t tragique .

• La révolution off re un cadre histori que et une cohésion au roman.

Elle exalte le héros de Ma lraux en visant une libération finale, mais lui demande sa vie en échange de la victoire .

STYLE • Concision et " efficacité » -des notations journalistiques: 21 mar s 1927.

Minuit et demi .

(1) -le détai l réa liste : le long du poignard le san g commençait à sourdre, noir dans cette fausse lumière.

(I) -des phrases rythmées et elliptiques : Ils veulent savoir si nous avons du riz ou du charbon.

Déf ense d'en apporter.

-Au nom de quoi? - Un prétexte .

(Til) • Le lyrisme - des rythmes te rna ir es : Mort saturée de ce chevrotement fraternel, assemblée de vainws où des multitudes reconnaîtraient leurs martyrs, légende sanglante dont se font les légend es d o rées 1 (VI) -le reco u rs fréquent à l'image :Peut-être Tchen est-il un éphémère qui sécrète sa propre lumière , celle à laqu elle il va se détruire.

(III) • Le sou f fle épique et visionnaire - une multi tude d'acteurs : un contre -courant confus et caché de figures glissait : Tchen et le meurtre, Clappique et sa folie, Katow et la révolution, May et l'amour, lui-même [Gisors] et l'opium ...

Kyo seul pour lui résistait à ces domaines.

(IV). »