La Cité du Soleil de Tommaso Campanella (résumé et analyse)
Publié le 14/02/2016
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Campanella décrit «une république philosophique» qui ignore les problèmes auxquels sont confrontés les hommes vivant en société. Les solutions qu'il propose, souvent inspirées des idées de Platon, ne tiennent pas compte de la nature humaine. Par exemple, c'est à l'État de veiller à l'amélioration de la race. Hommes et femmes ne sont pas libres de s'aimer comme ils l'entendent. Les enfants sont éduqués collectivement. Chaque citoyen est tenu d'apprendre les mathématiques, la médecine et les
autres sciences, ainsi que de se livrer à des activités manuelles journalières.
Voilà qui ressemble à ce qui s’est passé en Allemagne hitlérienne, en U.R.S.S., en Chine. Cela ne veut pas dire que la Cité du Soleil est un modèle de totalitarisme. Il ne le devient que si l'on pense appliquer, sans n'y rien changer, ce qui n'a d'existence que sur le papier. Le texte de Campanella présente un intérêt théorique. Reste à savoir comment, sans brimer les individualités, lui trouver certaines applications pratiques
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