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La Chine du 19ème siècle sous l’influence du Confucianisme

Publié le 27/10/2013

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Contextualité L'origine de l'histoire chinoise Les historiens chinois ont traditionnellement commencé leurs récits de l'histoire chinoise avec l'empereur Jaune, souverain civilisateur mythique, puis la fondation de la dynastie Xia par Yu le Grand, au 21ème siècle av. J.-C. Cette dynastie est considérée comme mythique. Ensuite, ce sont la dynastie Shang et la dynastie Zhou qui la suivent. L'époque des Zhou est traditionnellement divisée en deux périodes : celle des Zhou occidentaux (1045-770 av. J.-C.) et celle des Zhou orientaux (770-256 av. J.-C.), selon l'emplacement de leur capitale. Cette dernière période, caractérisée par le déclin du pouvoir royal, correspond plus ou moins avec deux périodes qu'on appelle « Printemps et Automnes « et « Royaumes combattants «. C'est à l'époque des Printemps et Automnes (770 - 476 av. J.-C.) que fleurissent les « cent écoles « (ce nombre est symbolique). Dans un monde en bouleversement, éclot une série de mouvements philosophiques tels que le confucianisme, le taoïsme, le légisme, le moïsme, qui cherchent à donner des solutions à la crise politique et économique. L'introduction du Confucianisme Le confucianisme, est l'une des plus grandes écoles philosophiques, morales, politiques et dans une moindre mesure religieuses de Chine. Elle s'est développée pendant plus de deux millénaires à partir de l'oeuvre attribuée au philosophe Confucius. Après avoir été confrontée aux écoles de pensée concurrentes pendant la Période des Royaumes combattants (de 476 ou de 453 ou de 403 à 221 av. J.-C.) et violemment combattue sous le règne de Qin Shi Huang (de 221 à 210 av. J.-C.), fondateur du premier empire, elle est imposée par l'empereur Han Wudi (de 156 à 87 av. J.-C.) en tant que doctrine d'État et l'est restée jusqu'à la fondation de la République de Chine (1911). Elle a aussi pénétré au Viêt Nam, en Corée et au Japon où elle a été adaptée aux circonstances locales. L'influence de Confucius en Asie orientale est telle qu'on peut la comparer à celles de Platon et Jésus en Occident. Il n'est pas le fondateur d'une religion, mais a créé avec ses disciples, sur la base de la pensée de son époque, dont l'universisme, un système rituel achevé et une doctrine à la fois morale et sociale, capable de remédier selon lui à la décadence spirituelle de la Chine de l'époque. Les Kings Les idées de Confucius n'ont pas été acceptées durant sa vie et il a souvent déploré le fait qu'il ne trouvait aucun maître à servir. De même que pour de nombreuses autres figures historiques majeures, on ne dispose pas de traces directes de ses idées ; ne sont parvenues jusqu'à nous que des paroles et des pensées recueillies par ses disciples dans un unique ouvrage : Les Analectes ou Entretiens de Confucius. Le confucianisme s'est développé à partir de l'interprétation qu'ont faite ses successeurs des thèmes des Analectes, mais aussi d'autres textes, appelés les cinq livres sacrés ou les Kings, dont la rédaction, la compilation ou le commentaire lui étaient attribués à tort : Cheu King, Chou King, Yi King, Li King, Chunqiu. &l...
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« C.

?) jusqu’à la fin des Zhou occidentaux (~627 av.

J.-C.).

Ces documents auraient été rédigés par les équipes de greffiers et secrétaires que les rois entretenaient. Li King , désigne un ou plusieurs ouvrages attribué(s) aux sages de l’époque Zhou, traitant des rites encadrant l’organisation sociale, administrative et politique de cette dynastie. Cheu King, Chou King et Li King avaient déjà existé avant la Période des Zhou occidentaux (1045-770 av.

J.-C.), mais Confucius les a compilé et commenté. Chunqiu est une chronique des règnes des douze princes de l'État de Lu, de 722 à 481 av.

J.-C.

Elles décrivent, de manière extrêmement succincte et dans un style dépouillé, les principaux évènements politiques, diplomatiques et militaires, intervenus à Lu et chez ses voisins, ainsi que quelques phénomènes naturels (éclipses, inondations, tremblements de terre).

Ces évènements sont classés par ordre chronologique, par année de règne, puis par saison, et mois, précisant parfois le jour.

On dirait que c’est Confucius lui-même qui a écrit ce livre. 4.

Des influences confucianistes sur la littérature chinoise Dans la littérature chinoise, à part ses caractères venant des langages chinois, par des écritures chinois, elle a formé un propre système de conception littéraire particulier.

Ce système est déterminé par les idées traditionnelles chinoises, dont l’origine est le confucianisme créé par Confucius. Voici quelques parts des caractères nationales, des pensées, et de la culture chinoises sous l’influence confucianiste : tout d’abord, dans la Grande Etude ou Daxue du Li King , on dit qu’il faut avoir tout d’abord la sérénité intérieure, ensuite l’harmonie familiale, troisièement le bon gouvernement et enfin qu’on aura un monde en paix.

Sous l’influence de cette pensée, les Chinois ont l’idée de se plonger dans la société.

Deuxièmement, le standard de la vertu en Chine est bonté pour les autres, choses justes et conventionnelles, respect du système politique, sagesse et confiance (ils sont cinq points importants du pensée confucianiste pour la relation des hommes).

Troisièmement, le sens moral des Chinois est sous l’ordre de Ciel, Terre, souverain, parents et enseignants (l’ordre commandé par Confucius).

Enfin, sous la norme de « faire les choses au point juste », parole venant des Analectes , les Chinois respectent la phylosophie de trouver un moyen le plus convenable, au lieu de prendre des moyens extrêmes. Sous l’influence des pensées, des articles et des poèmes chinois sont pour le but de civiliser le peuple, leur contenu penche vers des thèmes politiques et moraux, donc il existe toujours une tendance : la littérature chinoise est accessoire et outil de la politique.

Dans la littérature chinoise, n’importe poème, prose, vers, roman ou théâtre, son thème principal est rencontre et harmonie du souverain et de son peuple, souffrances et joie de la vie du peuple, changements dans sa carrière politique, succès et échecs de guerres, prospérité et décadence d’un pays, réunion et séparation des hommes, respect et dérogation de la vertu et du sens moral, etc.

Grâce aux pensées et phylosophies du confucianisme, elles amènent à la littérature chinoise l’enthousiasme politique, l’esprit d’aller toujours en avant et la sensation de mission sociale, mais en même temps, elles étouffent ouverture des sentiments et désirs personnels, développement de personnalité libre et exploitation de conscience autonome.

Par conséquent, la littérature chinoise est plutôt rationnelle.

Parallèlement, il existe la poursuite esthétique de trouver un moyen le plus convenable : la littérature chinoise demande la beauté neutre, soit « joie sans perte du moral, tristesse sans excès » (parole dans les Analectes ), donc le sentiment dans les oeuvres chinoises n’est pas excessif et chaleureux.

En somme, les anciens poème, prose et vers chinois ont sentiment modéré, pensée implicite, paroles comptables mais sens infinis, et à la fois goût profond du rationalisme. Cependant, à partir de la Première Guerre de l’Opium, la Chine prend la route de décadence, la civilisation occidentale est pénétrée en Chine et des élites chinois veulent sauver la Chine par des moyens et des pensées occidentaux, car ils ont trouvé de nouvelles inspirations littéraires et sont devenus nouveau écrivain de la Chine.

A ce moment-là, le thème principal littéraire est de sauver la Chine, de chercher des moyens d’existence et de trouver la nouveauté à l’étranger.

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