Kardiner, L'Individu dans la société (fiche de lecture)
Publié le 12/06/2012
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Dans l’analyse de Kardiner, la culture est envisagée comme une espèce de « bloc « invariant qui expliquerait l’ensemble des comportements sociaux. C’est ce qu’on pourrait appeler du relativisme culturel « extrême « : chaque culture possèderait des particularités qui la distinguent durablement d’une autre, et pourtant, ne peut-on pas observer des régularités d’un code culturel à un autre (Comme montré par Levi-Strauss et ses « universaux «)? De plus, Kardiner surestime clairement l’unité culturelle d’une même société, quand bien même s’il s’agit de sociétés faiblement différenciées comme les sociétés traditionnelles, mais cela devient d’autant plus improbable à l’échelle des sociétés industrielles. En effet, divers codes culturels peuvent se côtoyer au sein d’une même société et renvoyer à divers groupes qui composent la structure sociale d’une société. Il faudrait prêter plus d’attention aux significations concrètes que donnent les individus à leurs actions (Weber). De plus, que fait-il des distinctions faites entre strates sociales, qui font différer grandement les codes moraux, culturel, et donc modifie le « surmoi «, puis par enchaînement le « moi «, et donc au final, la personnalité de base.
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Dans ce texte l'auteur met en avant les différentes pratiques, normes et valeurs de cultures opposées afin détailler son analyse.
Il nous explique et nous donneles bases structurelles de certaine tribu afin de mettre en avant un type précis d'économie et de faire ressortir la structure de la personnalité de base.
2,1 Les Chuckchees et les Esquimaux
Il nous décrit dans un premier temps les Chuckchee et plus particulièrement les Chuckchee de l'intérieur ceux que l'on appel les Chuckchee-Rennes.
Ce peuplesubarctique vit au Nord de la Sibérie et représente douze milles individus divisées en douze unités territoriales et se répartissant en cent-cinquantes campsdifférents, ceux-ci composés d'une quinzaine d'individus chacun.Ce peuple ayant une économie de subsistance qui est donc basé sur l'élevage des rennes, animal imparfaitement domestiqués et qui migre vers le nord à larecherche de nouveaux pâturage.
Ce qui impose le nomadisme et un confort restreint à ce peuple(vivent dans des huttes ou dans des tentes se composantsdune seule pièce à vivre).
Selon l'importance du troupeau d'une tribu il y a des pauvre et des riches, les uns devenant les assistants des autres.
Les Chuckcheeont une structure familiale particulière qui est à la fois patriarcale et patrilinéaire.
Ces familles se constitues d'un mari, d'une ou plusieurs femmes et d'enfantssachant que les fils vivent derrière « la demeure paternelle » et ont la possibilité de quitter la famille lorsqu'ils le souhaite.
Les pratiques sexuelle sont libéralesdu fait que le viol est toléré, que les femmes peuvent avoir des enfant illégitimes.Et surtout que les tabous de l'inceste sont présents mais sont souvent enfreints entre père-fille et frère-sœur du fait que les mariage sont fait très jeune et quele mari devant servir de père a sa femme durant quelque temps.Dans ces camps la division des taches y est sexuée avec toutes les taches difficiles donné aux femmes ( considérer comme des personnes inférieures).
Il n'y apas de séparation du travail entre classe d'age et il arrive souvent que les « vieux parents »soit assassinés par leurs enfants.
Mais en dehors de la famille lemeurtre on beaucoup plus d'importance et nécessite un dédommagement pour calmé le conflit.Pour ce qui est de leur croyance, ils sont animistes et croient au chamanisme du fait qu'ils ont peur que les mort ne vienne posséder leur corps pour les rendremalade.
Il faut également savoir que les Chuckchee n'ont pas de gouvernement ou encore de chef de camps.
C'est la loi du plus fort qui règne dans ces camps ilfaut donc se servie des autres pour s'imposer.
Les plus respectés sont donc caractérisé par leur agressivité, leur violence et leur véhémence.L'auteur décrit à l'opposer les Esquimaux qui eux sont de nature respectueuse des autres et caractérisés par leur docilité envers leurs divinités.
Il met en avantle fait que sur le plan économique la situation est plus difficile pour eux même si il ont le m^me système que les Chuckchee.
Et qu'en cas d'urgence (famine) ilstuent leurs enfants et leurs vieux parents.
Il met également en avant le fait que le système de sécurité soit plus sûr chez les esquimaux.
Il nous dit encore queles relations amoureuse se font ressentir et sont donc plutôt b »n »fic pour ce peuple.
2,2 Les Zunis et les Kwakiutl
Les Zunis représente un autre peuple que l'auteur utilise pour mettre en avant la résolution du problème de l’agressivité non pas par un système de sanctionpuisque celui-ci n'a pas de représentant mais par la mise en place très tôt chez les jeunes de la discipline délibérée.
Et pour eux le contrôle des pulsions se faitpar l’intermédiaire de deux élément important :-le moment de la vie où est institué les discipline-les condition sociale qui rende ce contrôle acceptableIl oppose donc les Zunis aux Kwakiutl qui est un peuple centré sur l’agressivité et dans laquelle , le dépendance mutuelle est réduite aux seuls besoins desubsistances.
Ce peuple en particulier est parfaitement indifférent vis à vis de l’autorité.
Nous pouvons donc dire qu'il y a un rapport qui unis et oppose différentes tribu Tous d'abord nous pouvons rapprocher les Chuckchee et les kwakiult puis leszunis et les esquimaux pour les raison que si nous pouvond fair des groupe de deux c'est qu'ils ont en opposition un système de sécurité et un système decontrôle des pulsions.
Les limites de la méthode psychanalysante:
Nous pouvons aujourd’hui nous demander dans quelle mesure le modèle de construction des institutions mis en place par Kardiner peut encore fonctionner.
Eneffet, peut-on appliquer ce schéma d’institutions aux sociétés industrialisées ?
Dans l’analyse de Kardiner, la culture est envisagée comme une espèce de « bloc » invariant qui expliquerait l’ensemble des comportements sociaux.
C’est cequ’on pourrait appeler du relativisme culturel « extrême » : chaque culture possèderait des particularités qui la distinguent durablement d’une autre, etpourtant, ne peut-on pas observer des régularités d’un code culturel à un autre (Comme montré par Levi-Strauss et ses « universaux »)?De plus, Kardiner surestime clairement l’unité culturelle d’une même société, quand bien même s’il s’agit de sociétés faiblement différenciées comme les sociétéstraditionnelles, mais cela devient d’autant plus improbable à l’échelle des sociétés industrielles.
En effet, divers codes culturels peuvent se côtoyer au sein d’unemême société et renvoyer à divers groupes qui composent la structure sociale d’une société.
Il faudrait prêter plus d’attention aux significations concrètes quedonnent les individus à leurs actions (Weber).
De plus, que fait-il des distinctions faites entre strates sociales, qui font différer grandement les codes moraux,culturel, et donc modifie le « surmoi », puis par enchaînement le « moi », et donc au final, la personnalité de base.Dans d’autres de ces travaux, Kardiner passe aussi à côté d’une double culture, et double personnalité, comme nous l’avons vu avec Du Bois et « PhiladelphiaNegro ».
Par exemple, lorsqu’il fait une étude sur les Noirs aux États-Unis, dans The Mark of Oppression, l'environnement social de la personne Noire dans unesociété où se ressent une forte discrimination raciale, Kardiner pense que l'incidence de cet environnement sur les méthodes d'éducation et le destin de l'enfancepourrait conduire à certains traits de la personnalité du Noir, tels que la faible confiance en soi et l'agressivité, ou encore la criminalité.
Il a fait l’impasse,comme beaucoup de sociologues Blancs, d'une possible authentique culture afro-américaine.
CONCLUSION
En conclusion, nous pouvons dire que l'anthropologie culturelle est à sa manière une sociologie psychologique ou psychologisante, complémentaire d'unesociologie sociologisante (ne se vouant à n'expliquer le social que par le social) pour expliquer les comportements des individus d’une même culture.
Kardiner atoujours condamner l'évolutionnisme et tenait à prouver que la psychanalyse permettait d'étudier les phénomènes d'adaptation qui à la fois éclairent lasocialisation de l'individu et provoquent le devenir de la culture.
Malgré les reproches sur un mode explicatif trop simple et ne tenant pas compte desuniversaux, l’anthropologie psychanalytique de Kardiner permet une approche différente des faits sociaux, résultants d’un mécanisme psychique lié àl’éducation, aux codes déjà établis et à la culture de sa société.
On peut se demander également comment Kardiner expliquait alors les phénomènesd’acculturation et de mondialisation des valeurs, puis qu’il ne voit pas de changement dans un modèle statique de codes des cultures..
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