Jules CÉSAR : La Guerre des Gaules

« Jules César Quintili en dir de César qu'il écrir "avec le même espr ir qu'il fait la guer r e".

Les phrases eourr es, les mors simp les sont , en effe t, pmjài­ tement adapr és à c haqu e situari on dé­ crire par l e général co nquérant.

Verc ingétor ix Le livre A vaincre sans péril ...

E n 58 avant Jésus-Christ , Jules César , ayant déjà exercé les plu s hautes fonctions politiques à Rome, devient gouver­ neur de la Gaule narbonnaise, notre Provence actuelle.

Poussé par les Éduens, des alliés gaulois troublés par des voisins, il se sent contraint à intervenir dans les affaires intérieures de la Gaul e chevelue , c'est-à-dire la Gaule du centre et du nord.

Cette intervention devient rapidement militaire : sept étés durant (on ne se bat pas pendant l'hiver à cette époque-là), ses lé gions vont affronter les troupes des tribus gauloises, les unes après les autres, parfois dans plusieurs régions en même temps.

Batailles , massacres, trêves et traîtrises se succèdent au cours des sept livres qui constituent La Guerre des Gaules, pour s'achever avec l 'épisode dramatique du siège d'Alésia , mo­ ment unique de l'opposition de deux chefs, deux peuples , deux civilisations.

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on ne peut obtenir le pouvoir A mbitieux effréné, Jules César cherche à affirmer sa domi­ nation da ns un monde politique romain en plein bou­ lev ersement.

Le moment est venu : César rentre en vainqueur mai s doit se défendre de toutes sortes d'accusations d 'atrocité, que diffusent ses ennemis politiques .

Juste après Alésia, en automne 52 avant Jésus-Christ , il rédige en trois mois De bello ga llico , résumé de ses campagnes et victoires en Gaule.

S 'adressant à un large public , il adopte un certa in nombre de finesses littéraires , aptes à séduire le lecteur : pour le convaincre de son génie, sans se mettre en valeur directement, il parle des Romains et des Gaulois ou de César , comme s' il n 'avait qu 'à peine pris part à cette guerre ; il retranscrit , se lon une habitude antique, ses propres disc ours ou ceux de ses adversaires , mai s au style indirect ; il n'emploie aucun mot compliqué, afin que tous puissent le comprendre.

Ce style , très sobre et dépouill é, pa1fois même sec, atteint ainsi au maximum d 'objectivité.

Il ne ment pas, mais pré sente la vérité de telle façon qu'on ne puisse rien lui reprocher.

Enfin, il ne dénigre jamais ses adversaires , afin de rehausser encore l'éc lat de son mérite et de sa gloire .. »