JOURNAL INTIME d'Henri Frédéric Amiel (résumé & analyse)
Publié le 09/11/2018
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JOURNAL INTIME
Henri Frédéric Amiel. Journal, 1883 et 1976-(en cours).
Professeur d’esthétique et de littérature française à Genève, Henri Frédéric Amiel (1821-1881) rédigea dès 1839 mais surtout entre 1847 et l’année de sa mort, quelque 16 900 pages de son Journal intime. Elles reflètent le désespoir le plus aigu en alternance avec des moments d’extase panthéiste, dans une prose poétique qui rappelle parfois les Confessions de Rousseau mais qui utilise des métaphores originales et montre bien la dualité de l’auteur, critique et poète. «Je ne suis qu’un œuf sans germe, une noix creuse», se plaint-il à plusieurs reprises et sous diverses formes; mais il décrit ailleurs, avec lyrisme, \"ces rêveries grandioses, immortelles, cosmogoniques, [...] où l’on possède l’infini». Écrit au jour le jour, le texte a une valeur documentaire aussi bien que psychologique. Modèle d’auto-analyse souvent cruelle, ce Journal intime est la seule chose utile qu’Amiel prétend laisser après lui, négligeant ainsi ses deux recueils de vers, Il Penseroso ( 1858) et Jour à jour (1880), comme représentations de son talent d’écrivain.
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