JOURNAL DES FAUX-MONNAYEURS d’André Gide (résumé)
Publié le 27/08/2015
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JOURNAL DES FAUX-MONNAYEURS. Œuvre d’André Gide (1869-1952), publiée en 1926. Dans la dédicace, l’auteur révèle le dessein qu’il poursuivait : « J’offre ces cahiers d’exercices et d’études à mon ami Jacques de Lacretelle et à ceux que les questions de métier intéressent. « La suite est moins sévère. Gide, en atelier, la toile entreprise dans un coin, - en l’occurrence les Faux-Monnayevrs (*), -travaille ses couleurs, libère les personnages du tableau, s’en amuse, s’en inquiète, les retourne de tous côtés, en cherche le grain, le geste, le timbre uniques. Aussi peu romancier que possible, incapable de faire durer très longtemps le jeu qui consiste à se croire moins réel que ce qu’on crée et nous possède et dépossède tout à la fois, Gide s’emploie ici à parler de ses personnages comme s’ils les connaissaient, pour mieux les capter. Il les flatte en quelque sorte, les repose, les essaie, et se persuade qu’ils existent vraiment. Il s’efface, pour mieux les laisser respirer, dédaignant l’élan acquis. Il les réinvente, pour leur permettre d’agir hors de son champ mental, tâche de les comprendr, se fait le plus sympathique possible pour les délivrer de leur timidité, de leur discrétion mineure.
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