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JOHN STRUART MILL : L'UTILITARISME (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

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Un des textes les plus étudiés dans les pays de langue anglaise. C'est un texte court mais extrêmement complexe car c'est une tentative de compromis: Stuart Mill essaye de conserver l'éthique du plaisir de Jeremy Bentham en la soustrayant au reproche, exprimé par Thomas Carlyle, d'être une «morale de pourceau«. Pour ce faire, il établit une distinction entre les plaisirs nobles et les plaisirs bas, entre la satisfaction et le bonheur, entre les plaisirs du corps et ceux de l'intelligence. «Le bonheur, qui est le critérium utilitaire de ce qui est bien dans la conduite, n'est pas le bonheur propre de l'agent mais celui de tous les intéressés«.

« t Faire le bien, c'est accroitre la quantité de bonheur Les actions sont bonnes si elles font accroître la somme de bonheur totalisé non seulement pour soi mais aussi pour la communauté toute entière, l'humanité, voire pour tout être vivant.

La morale est donc inséparable chez Mill de la politique, du juridique, du social, mais aussi de l'esthétique, de la science, de l'écologie.

Par exemple, exploiter des centaines d'individus, faire disparaître des espèces par la pollution, tout cela pour satisfaire les plaisirs futiles de quelques privilégiés, est immoral.

t le bonheur n'est pas la satisfaction Dans J'appréciation du bonheur, on doit tenir compte de la quantité mais aussi de la qualité des plaisirs : Concepts • utilitarisme : (( doctrine qui donne comme fondement à la morale, l'utilité, ou le principe du plus grand bonheur,, (Chap.

II).

Il ne faut pas confondre utile (souci du bonheur général) et efficace (meilleur moyen pour atteindre ses fins égoïstes).

• bonheur: se distingue de la satisfaction ; le bonheur d'une vie digne vaut mieux que la satisfaction d'une vie indigne.

En effet, personne n'abandonnerait sa vie d'homme, aux aspirations supérieures mais pas toujours satisfaites, pour la réplétion animale.

• volonté: « n'est qùun désir consolidé par J'habitude» (Chap.

V); pour Mill, l'opposition dualiste désir/volonté ou raison n'est donc pas valable.. »

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