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Johann Heinrich PESTALOZZI : Léonard et Gertrude

Publié le 24/09/2012

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De tous les éducateurs et philosophes de l'éducation, Pestalozzi est probablement le seul qui soit connu dans les cinq continents, le seul qui ait atteint à la grandeur mythique d'un Beethoven : le génie pédagogique. On le considère communément comme le réformateur ou le promoteur de 1 'école populaire. Ce n'est pas faux ; mais c'est insuffisant. Pour employer un mot qui revient souvent sous sa plume, Pestalozzi est une force originelle de la nature, ou plutôt de la surnature...

« Johann Heinrich Pestalozzi.

Pédagogue suisse d'expression alle­ mande, P estalozz i, in­ fluenc é par les idées de J.-J.

Rou sseau, con­ sacra sa vie à l' amé­ lioration de l'édu­ cation des classes la­ borieuses.

Il préconi ­ sait un enseig nement spécialis é, ag rico le et professionnel.

L'école d'Yverdon , qu' ilfon­ da et dirigea de 1805 à 1825 , le rendit cé­ lèbr e.

Outr e Léonard et Gertrude , roman en quatre parties ( 1781- 1787), il a rédigé d es traités : Recherches s ur la marche de la nature dans le déve­ loppem e nt du genre humain (1797 ) , Le Livre des Mère s ( 1803).

Le livre Une femme de courage L' action se déroule dans le village de Bonnal, où un méchant bailli, Hummel , exerce l'administration et la justice tout en tenant une auberge.

Peu scrupuleux , celui-ci favori se le pench ant pour la bois son de s paysans et des ouvriers qui viennent chez lui.

Il cherche alors à les exploiter.

Mais la mi sère qui frappe leur s familles émeut une jeune femme, Gertrude , dont le mari s'est lui-mê me endetté auprès de Hummel.

Gertrude expose la situation au baron Amer, seigneur du village , qui oblige Hummel à rendre les so mme s mal acquises.

Mais la bonté ne suffit pas, pense Pe stalozzi .

Il faut éduquer l' homme .

Les héros du roman sont, dans cette deuxième partie, l' institu­ teur Glüphi, qui applique évidemment les théories de Pestalozzi , et Mareile, qui a la charge des filandières.

Le baron soutient leurs efforts et, même, finit par intére sser le Duc , dont il dépend , et à le convaincre d'appliquer sur l'ensemble de son État la méthode pédagogique mise au point au village.

L'éducation avant l'instruction P rès d'une cinquantaine de personnages défilent dans ce roman , mais les protagonistes sont le bailli Hummel , le baron Amer, le pasteur , l' instituteur Glüphi et une pauvre femme , Gertrude.

Celle-ci, mère aimante, veut faire de ses enfants des hommes actifs et responsab les.

Elle s'inspire du principe cher à Pe stalozzi, qui consiste à s'appuyer sur les choses concrète s, sur les besoins et les expériences des enfants, afin de les préparer à une vie fondée sur la réflexion et le re­ cueillement.

On retrouve dans ce roman les idée s de Pestalozzi sur l'éducation, à savo ir: la vertu de l 'éducation que le petit enfant reçoit dans les bras de sa mère puis dans la chambre famili a le où l'on travaille da ns la joie(. »

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