Devoir de Philosophie

JEAN-JACQUES ROUSSEAU : EMILE (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Rousseau dira que c'est le meilleur de ses écrits. Il s'agit d'un traité d'éducation. L'éducation est le principal moyen permettant à l'homme d'accéder à une liberté fondée sur l'égalité, la justice et la bonté. Cet ouvrage vaudra à Rousseau de terribles critiques, et de la part de la France catholique, et de la part de la Suisse protestante.

« ÉMILE (!,ivres II et III).

La tradition pédagogique avant Rousseau.

-Il y a, avant Rousseau, des méthodes pratiques d'instruction et des traités th éori ques.

Pratique et théorie commencent d'ail le u rs à être en profond d ésacc ord .

Pratique ment, dans les collèges des Jésui tes, les plus nom­breux, les jeunes gens apprennent presque exclusivem ent du latin (avec un peu d'hi stoire, de géog raphie, de mathématiq ues, très élémentair es).

La fin des études , c' est la rhétorique� {les deu;c années de philos �phie, où l'on étudi� la philo sophië sco ­lasttque et un peu de sctences ,sont facultatives et ne sont suivies que par les futurs étudiants de droit ou de théolog ie) .

Les exercices sont le thè me, la version , la dilatatio, sorte d'am plifi­ cation en latin d'un sujet donné, et enfin le discour s îatin sur des sujets dont le fond est purement co n ven ti onne l (R emord s de Néron après le m�rtre de sa mère.

-Un jeune homme doi"t souhaiter de mouri r).

On appr end, en outre, les bonnes manières, la dan se, l'escri me, la déclama tion.

Dans les collè ges de l'U ni­ versité ou des Oratoriens , l'in struction est un peu moins-stric ­ tement latine ; les progr ammes comportent un peu de grec, un peu de lectqres françaises, un peu plus d'histoire et de sciences.

Mais la rh ét orique latine reste le centre et la fin des étude s.

Dès la fin du xvne siècle, le prestige de cette méthode , de ce tt e ratio studiorum , commence à être discuté.

Des traités parais se nt , celui qe l'abbé Fleury notamment (f!u choix et de la méthode des études, 1686), puis, au xvme siècle, celu i de Ro llin (Traité de� étud�s, 1726) .

Ils ne boule versent pas les pr incipes ; l'un co�me l'autre laissent au latin la place essen­ tielle ; l'un comme l'autre restent fidèles à l'i d éal de la rh éto ­rique (Rollin exp liq uer a un Cantique de Moï se,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles