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Jean Giono "Le hussard sur le toit"

Publié le 08/05/2013

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Questions :  1) Faire une biographie de Jean Giono.  2) Résumer le livre.  3) Décrire physiquement et moralement le personnage principal avec des exemples précis.  4) Quels est votre passage préféré ? Donner 3 arguments.Réponses :    1) Jean Giono est né le 30 mars 1895 à Manosque et est mort dans la même ville le 9 octobre 1970. C'était un écrivain et scénariste français. Il fit ses débuts dans la littérature durant la seconde guerre mondiale. Il fut du courant littéraire populaire. Il eut la Légion d'honneur et le Prix littéraire du Prince-Pierre-de-Monaco. Ses oeuvres les plus connus sont : Colline, Regain, Un de Baumugne, Un roi sans divertissement et Le Hussard sur le toit.  2) L'histoire se passe en Juillet 1832. Tandis que la foule joyeuse célèbre le 14 juillet dans les rues d'Aix-en-Provence, des espions autrichiens font irruption chez Giacomo, un révolutionnaire italien exilé en Provence, et l'assassinent. Sa femme court prévenir Angelo Pardi, jeune colonel italien qui lutte lui aussi pour l'indépendance de son pays dominé par l'Autriche. Angelo réussit à échapper aux Autrichiens et se rend à Banon, pour avertir son ami Paulo Maggionari du danger qui le menace. Là, il s'aperçoit que c'est ce même ami qui trahit ses compatriotes exilés en France. Angelo parvient encore à prendre la fuite et se met à la recherche de Giuseppe, son ami et frère de lait. Mais cet été là, une terrible épidémie de choléra dévaste la campagne provençale. Sur sa route, Angelo tente de soigner les malades. Il n'hésite pas à reproduire inutilement les gestes de ce médecin français qu'il a vu courir de maison en maison pour accomplir sa tâche, qui est de venir en aide aux malades mais qui meurent tous quand même dans ses bras. A Manosque, Angelo se retrouve au ...
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« miraculeusement.

Cette nuit a été en quelque sorte l'accomplissement d'un amour hors du commun, impossible et inévitable.

Mais Angelo est fier de son statut aristocratique, Pauline ne peut se comporter en bourgeoise adultère, et leur relation reste platonique (sans effet).

Angelo raccompagne donc Pauline vers son mari, et s'en repart faire sa révolution. 3) Portrait physique du personnage principal : Angelo est brun, aux yeux foncés et d'une grande beauté.

Ce jeune homme est au début du roman habillé comme un homme du monde avec ses vêtements de drap fin et ses bottes élégantes.

Mais au fil du roman, son apparence physique sera de plus en plus défaite.

Sa mine sale et non rasée et ses vêtements déchirés peuvent présenter un caractère effrayant.

Son jeune âge empêche de le prendre au sérieux en dépit des intonations de voix qu'il prend pour se donner de l'assurance.

Par exemple Giono nous dit qu’il "cocarde", c’est-à-dire qu’il fanfaronne pour se donner une contenance...

Portait moral du personnage principal : Angelo Pardi est très chevaleresque.

Après avoir mené une vie de caserne sans attrait, il a pris fait et cause pour la liberté des peuples et a fui l'Italie après avoir tué en duel un traître.

Il se trouve en France dépouillé de tout prestige ; il est prêt pour l'aventure.

Il s'ensuit qu'il sera confronté au choléra.

Angelo est intrépide, il court les plus grands dangers pour dispenser son aide aux malades.

Il tente des les soigner ; il prend ainsi des risques pour les autres au hasard des rencontres.

Perspicace, il sait que la vie est au prix d'une fuite et notamment de tous les lieux de quarantaine où en réalité le choléra prolifère.

Il ne connaît pas la peur.

Puéril sur les bords, il sent néanmoins avec acuité (grande perspicacité) tout le ridicule de son attitude, de sa posture pleine « d'héroïsme » (page 100).

En revanche, il est timide et pudibond tout en étant terriblement fier et orgueilleux ; il supporte mal les affronts qu'il a subis notamment par la population de Manosque à ses trousses.

Enfin, le héros de Jean Giono est un homme de l'intériorité, qui se questionne par des monologues intérieurs : « Soyons franc jusqu'au bout, se disait-il, cette lutte pour la liberté, et même pour la liberté du peuple que j'ai entreprise, pour laquelle j'ai tué (avec mes grâces habituelles, il est vrai) pour laquelle j'ai sacrifié une situation honorifique (achetée à beaux deniers par ma mère, il est vrai), est-ce que je l'ai entreprise vraiment parce que je la crois juste ? Oui et non » (page 205-206) 4) Page 203 : « Quand il était sur une place publique déserte, en pleine nuit, dans cette ville si complètement terrorisée que la lâcheté la plus ignoble y paraissait naturelle, seule avec la nonne, que quatre ou cinq cadavre nus étaient alignés dans le rond de leur lanterne et qu’ils lavaient ces cadavres en allant chercher de l’eau à la fontaine il se disait : « On ne peut m’accuser d’affectation.

Personne ne me voit et ce que je fais est parfaitement inutile.

Ils pourriraient aussi bien sales que propres.

On ne peut pas m’accuser de chercher la croix.

Mais ce que je fais me classe.

Je sais que je vaux plus que tous ces gens qui avaient des positions sociales, à qui on donnait du « monsieur » et qui vont me jeter leurs êtres chers au fumier.

L’important n’est pas que les autres sachent et même reconnaissent que je vaux mieux : l’important est que moi je le sache.

Mais je suis plus difficile qu’eux.

J’exige de moi des preuves incontestables.

En voila tout au moins une.

» » Tout d’abord, on peut affirmer que l’auteur installe une certaine dignité égalitaire entre toutes les classes mais que la mort leur retire.

En effet pendant longtemps les écarts entre les différentes classes sociales étaient importants mais de nos jours, ils se sont rétablis.

De même,. »

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