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Jadis et Naguère de Verlaine (fiche de lecture)

Publié le 18/04/2012

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Des quarante-sept pièces qui composent ce recueil, nombre d'entre elles connurent une prépublication dans divers périodiques : La Gazette rimée, Le Hanneton, La Revue des lettres et des arts, La Nouvelle Némésis, Le Parnasse contemporain, La Renaissance littéraire et artistique, La Nouvelle Rive gauche, Paris-Moderne, La Revue critique, La Libre Revue, Lutèce....

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« La réalité éditoriale Des quarante-sept pièces qui composent ce recueil, nombre d'entre elles connurent une prépublication dans divers périodiques : La Gazette rimée, Le Hanneton, La Revue des lettres et des arts, La Nouvelle Némésis, Le Parnasse contemporain, La Renaissance littéraire et artistique, La Nouvelle Rive gauche, Paris-Moderne, La Revue critique, La Libre Revue, Lutèce.

Cette énumération permet de constater au passage l'impor­ tance qu'ont eue ces revues dans la vie littéraire de l'époque.

La première édition est faite chez Vanier en 1884 (500 exemplaires).

Vanier réédite 1 'ouvrage en 1891.

Le tirage est alors de 1 1 00 exemplaires.

Le climat de Jadis et Naguère Pour bien comprendre le climat de Jadis et Naguère, il faut connaître le désarroi dans lequel se trouve Verlaine quand il donne à Vanier ce recueil très disparate, composé de textes écrits il y a plusieurs années- certains d'entre eux remon­ tent à quinze ans- et d'autres beaucoup plus récents.

C'est la hâte qui préside à ce choix.

Tout se passe comme si le poète s'achemine vers un déclin qu'il sent proche.

Toute­ fois, la part du rêve demeure très présente.

Désemparé par la mort de son ami Lucien Létinois (7 avril 1883 ), renié par les parnassiens, il vit une bien triste période de transhumance, de grande pauvreté, d'ivrognerie et de débauche.

Dans ce recueil, c'est un poète de l'urgence qui s'exprime.

Il ne faut donc pas rechercher une continuité, une cohé­ rence, un chant aux tonalités suivies et bien orchestrées.

Verlaine semble pressé de donner à partager ses passions mortes, à commencer par Rimbaud, son «radieux péché».

Jadis et Naguère est porteur de poignants accents de nostal­ gie, mais constitue avant tout une courageuse confidence.

Les deux premiers quatrains de son «Prologue» à Jadis donnent bien le ton :. »

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