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Jacques de VORAGINE : La Légende dorée

Publié le 05/10/2012

Extrait du document

Les ouvrages de la grande Thérèse contiennent une certaine force plus
voisine du ciel que de la terre, une force merveilleusement efficace pour la réforme de la vie, en sorte qu'ils sont lus avec fruit non seulement par ceux qui s'appliquent à la direction des âmes ou qui aspirent à une éminente sainteté, mais encore par tout homme qui s'occupe un peu sérieusement du salut
de son âme...

« Parmi les source de Jacqu es d e Voragine , on trouv e, outre la Bible et des autorités reli gie uses telles que saint Jérôme, saint Augustin ou saint Bernard, les actes officiels des procès et de la condamnation d es mart y rs chrétiens dan s/' Empire romain.

Le livre Un recueil de vie s de saints L a Légende dorée a été comp osée en la tin au x e nv ir ons de 1 264 pa r l e do mini ca in Jaco po da Va rrazze- en fra nça i s, Jac qu es de Vo rag ine- (v.

1230- 1298), q ui devie nd ra e n 1292 arc hevêq ue de Gê nes.

L'o uvrage est constitu é d'e n vir on d eu x cent s court s c h apit res, consac rés c hacun à un e v ie de saint (ou hag iograp hie) ou à un e fête de l' Ég lise.

L 'o rd re des c h apit res s uit ce lui des fêtes du cale nd rie r.

La plup art des sa ints imp ort ant s y so nt représe ntés; depui s les ap ô tres et l es té m o ins d e la v ie de Jés us jusq u 'aux sai nts pr es qu e conte mp ora ins de l'aut eur , te ls que sa int D om iniqu e (mort en 122 1 ).

L'a uteur se f o nd e s ur la B ib le , sur des sources ant é rieur es, qu' il cit e, et sur l es lége ndes po pul air es.

Le livre ne se ve ut pas une so mm e d og matiqu e, mais p lutô t u ne compil ation d 'exemp les à l ' int en­ tio n d'un publi c po pulai re.

L 'acce nt est do nc mis sur les actes exe mpl air es, les mir acles, l es mart yres, to us l es élé m ent s s u sce ptibl es de f ra p per l' im ag inatio n et d'a lim ente r l a fo i.

Il y a p e u d e parti c ularisation p syc ho log iqu e.

Jac qu es de Vorag ine ne se souc ie g uè re d 'effets sty listiqu es, ce qui don ne à ses r écits un e f raîc he u r et u ne naïve té touc ha nt es .

Il ne c herc he pas no n plu s la v ra ise mbla n ce histo riqu e et pr end po ur arge nt compt ant l es a necdotes les plus merve illeu ses.

La plup art de ces vies suive nt le mêm e modèl e: les ch ré tie n s so nt pe rséc utés, le sa int aff ir m e sa foi ch ré tienn e, il subit un su p pli ce cru el avec un e fe rm eté iné branlabl e, ses bo urr eau x sont puni s ta nd is qu 'il m ont e a u cie l e n m art yr g l orie u x .

Au cœur de la tra dition ch rétienne L a Légende dorée, ainsi intitul ée en r éfé re nce à la va le ur des h is to ir es qu 'elle ra ppo rte, est l a p rincip ale sou rce do nt n o u s disp os ions su r la vie des sa ints.

A ce titre, e lle pe ut ê tre co nsidé r ée comme un doc ument in es tim able po ur la co nnais ­ sance d e n otre cultu re chr étie nn e.

Le rec uei l de Jacques de Vorag ine a beauco up in sp iré , e n effet , l' i m ager ie po pul aire et l es rep rése ntat io ns a rtist iq ues depui s le Moyen Age, comme le p ro uve nt d'inn om brab les réc it s, vit ra ux, peintur es ou sc ulptur es.

D ès J e xv re sièc l e, toutefo is, l es ex ige n ces de l' é ruditi on et l 'évo luti on de la piété ont contri bué à je te r un cert ain disc ré dit s ur l 'œuv re.. »

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