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INTRODUCTION A LA PSYCHANALYSE, 1917 - résumé de l'oeuvre

Publié le 27/09/2018

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psychanalyse

INTRODUCTION A LA PSYCHANALYSE,

1917.

Sigmund Freud, 1856-1939.

 

Leçons professées de 1915 à 1917.

 

Si, précisément dans cet ouvrage, l’auteur consacre plus de la moitié des chapitres (quinze sur vingt) à une psychanalyse de l’homme normal, c’est parce qu’il avait à combattre bien des préjugés, et en particulier l’opinion selon laquelle seule la conduite des anormaux et des déséquilibrés relève d’une explication par l’inconscient. Cet ouvrage contient une série de cours prononcés par Freud pendant les années 1915, 1916 et 1917 «devant un auditoire composé de médecins et de profanes des deux sexes» (Avertissement à la première édition), chacun de ces cours durant deux heures. Freud se garde bien de livrer d’un seul coup toutes ses conclusions ; il préfère amener progressivement son auditoire à assimiler les termes psychanalytiques. Freud a découvert deux domaines: l’inconscient et la sexualité. Toute pensée réside d’abord dans l’inconscient. L’inconscient inclut le conscient comme un cercle large en inclut un plus étroit. Freud décrit l’appareil psychique selon le schéma

 

suivant (première topique) : conscient/pré-

 

conscient/inconscient, puis montre l’importance, non plus seulement du descriptif, mais du «dynamique» : l’inconscient, c’est le refoulé. Ces éléments refoulés exercent une pression continuelle en direction du conscient.

 

Cela suppose de la part de l’individu une dépense constante d’énergie en vue de maintenir l’équilibre. Pour concrétiser le mécanisme du refoulement, Freud suppose une instance de contrôle, la censure, qu’il appelle aussi idéal du moi. La censure accepte ou refuse de laisser passer telle ou telle représentation venue de l’inconscient. La lutte pour maintenir le refoulé dans l’inconscient est si difficile, chez le névrosé, qu’elle absorbe la plus grande partie de son énergie et paralyse son activité extérieure. Cependant, les désirs refoulés trouvent malgré tout des moyens détournés pour aboutir à une satisfaction: ils obtiennent ainsi des satisfactions substitutives, indirectes et symboliques, à l’insu de la conscience. C’est ce que Freud appelle «le retour du refoulé».

C’est ce retour qui se traduit par les actes manqués, les rêves et les symptômes névrotiques.

 

D’autre part, à côté de l’étude de l’inconscient, Freud recherche ce qu’est le plaisir sexuel. «Ce qu’on entend par sexualité en dehors de la psychanalyse, est une sexualité tout à fait restreinte», dit Freud. En effet, on limite habituellement le sexuel à toutes les conduites qui tendent vers l’acte sexuel. Mais Freud va modifier la notion de sexualité pour en élargir la définition. Freud démontre ici (chap. 5) que la vie sexuelle de l’homme n’apparaît pas brusquement, toute faite, après la puberté, mais commence dès la première enfance, chez les nourrissons. D’autre part, elle ne se limite pas aux organes sexuels, mais investit le corps humain tout entier.

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