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ILLUSIONS PERDUES (Les) d’Honoré de Balzac

Publié le 25/08/2015

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balzac

Titre général d’un des principaux romans d’Honoré de Balzac (1799-1850) appartenant aux « Scènes de la vie de province « (v. la Comédie humaine). Balzac y travailla longtemps, de 1835 à 1843.

L'œuvre comprend trois récits qui se suivent ; les Deux poètes (1837), Un grand homme de province à Paris (1839), Eve et David (1843).

 

L’ensemble de l’œuvre est dédié à Victor Hugo, ii qui Balzac déclare : Je désire que votre nom victorieux aide à la victoire de cette œuvre que je vous dédie, et qui, selon certaines personnes, serait un acte de courage autant qu’une histoire pleine de vérité. Un acte de courage, en effet : Balzac y faisait une satire sévère de la Presse. L’action du premier récit se déroule à Angoulême sous la Restauration. David Séchard, fils de Nicolas, curieux type d’imprimeur, intelligent, analphabète et ivrogne, est un disciple de Diderot. Il a le génie et l’âme d’un savant. Il a pour ami un jeune homme lettré, fort beau et très entreprenant : Lucien Chardon. L’un et l’autre se consolent de leur misère, en rêvant, chacun à sa manière, d’un brillant avenir. Le père de David laisse son imprimerie à son fils, mais dans des conditions financières si déplorables que le fils est acculé à la ruine. David affronte courageusement la situation presque désespérée où il se trouve ; il a dans la jeune femme qu’il vient d’épouser, Êve Chardon, la sœur de Lucien, un appui précieux, avisé et compréhensif. David Séchard recherche, avec ardeur, un nouveau procédé de fabrication du papier, procédé qui doit révolutionner l’industrie. Lucien, de son côté,, rencontre une jeune femme de. la noblesse, Anaïs de Bargeton, qui encourage ses talents de romancier et de poète. Elle lui ouvre son salon

 

et, bientôt, s’éprend de lui. Cette passion grise

 

le jeune ambitieux. Quelque temps après, Anais

 

de Bargeton réussit à se libérer de la tutelle de son vieux mari et s’enfuit avec Lucien. Les

voici tous deux à Paris, bien décidés à faire

carrière et à jouer un rôle important dans la société.

 

Les premières expériences de Lucien dans la capitale servent de sujet à Un grand homme de province à Paris. Pendant que Mme de Bargeton,  en s’initiant à la vie mondaine, se détache rapi ....

 Le personnage du vieux père, Nicolas Séchard, est une des créations les plus pittoresques et les plus vraies de son œuvre. Enfin, la peinture des déchéances successives de l’intelligent et séduisant Lucien de Rubempré, entraîné par sa faiblesse et sa vanité, est si réussie que cette figure vit d’une vie autonome, et que la fin du roman en annonce un autre, dans lequel nous retrouverons également l’inquiétante figure de Vautrin : Splendeurs et misères des courtisanes.

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